Une partie des carrés prévus en culture de cucurbitacées avait été plantée.
Mais il restait encore quelques variétés, qui attendaient leur tour. Les conditions étaient loin d’être « optimales » en fin de semaine, mais il n’y avait pas trop le choix puisqu’à nouveau un gros passage de pluie était annoncé.
Alors pour décider de planter, les Biaux Jardiniers se sont basés sur leur expérience des quelques expérimentations qu’ils ont réalisées avec toute la rigueur scientifique nécessaire. Au fil de leur carrière, ils ont pu constater un phénomène récurrent : des graines semées en conditions agronomiques « limites », de plus en mauvaise lune, voire lors d’un nœud lunaire, donnent toujours une récolte très nettement supérieure à des graines qui restent dans le sachet !
C’est ainsi que nous nous sommes dépêchés de planter les dernières courges pour l’hiver ainsi que celles pour l’automne et puis aussi les pastèques. Là, dans mle haut du carré de pastèque, ça a été « olé-olé » puisque le fossé de protection prévu n’a pas pu être creusé avant l’hiver. Et oui, Monsieur Sagesse Populaire le dit bien : hiver pluvieux, chantiers malheureux ! Alors, dans le dévers, ça a fait du sale boulot sur plusieurs mètres.
Bin voui, y a bien que dans les vidéos à buzz des boites de formation permacole que l’on croise l’éternel paradis sur terre… Mais dans notre Bresse, avant comme après, finalement, ça passait ; les Biaux Jardiniers se sont donc contentés de faire « l’agriculture du possible » : celle qui nourrit -à prix décent – les mangeurs et rémunère – à prix décent – tous les travailleurs.
Tout cela avant un nouvel épisode de pluies abondantes.
Et au bout du compte, toutes ces cultures s’implantent bien et démarrent avec assez de vigueur. Que ce soit chez les courges, entourées d’engrais vert un peu fleuri et de bocage de feuillus
ou dans le carré de pastèque.
C’était le bon choix, que nous avons pu mettre en œuvre grâce à
- la mobilisation de l’équipe des Biaux Jardiniers
ainsi que du matériel qui était là pour les aider à travailler en confort :
- la bonne ID (tout plein d’infos illustrées dans ce nouvel article complet ici)
- la Ferrari (tout plein d’infos illustrées dans ce nouvel article complet ici)
En début de semaine, Vivien a assuré une belle session « rotofil sélectif dans les bouts, les coins, bordures et rabicoins »
Le long des tunnels pour en faciliter l’aération latérale
au bout des tunnels chenille couverts d’un voile thermique
ou des carrés en cours d’occultation
autour des vannes d’arrosage et de leur programmation
et bien sûr toujours en préservant les plantes qui attirent et hébergent des insectes auxiliaires.
Bref, du fauchage « botanique » !
En ce moment, malgré quelques journées provisoirement sans pluie, la situation est très tendue pour garder un joli jardin : les adventices poussent à fond de train, et le peu de fenêtres météo disponibles empêche de tout biner à temps. Dans le carré de maïs doux, c’est « un rien sale », comme on dit. En année moyenne et à ce stade, les Biaux Jardiniers ont déja passé 2 fois la herse étrille pour biner planches et allées « en plein »… il va falloir que la météo nous laisse travailler pour reprendre le dessus.
Le deuxième semis de carotte, en cours de levée semaine dernière, est maintenant bien établi. Alors les Biaux Jardiniers
ont fait un passage de bineuse de précision dans tout le carré
de même dans le semis pour la rentrée
ainsi que dans les panais.
Une cinquantaine de planches « en point de temps » à deux personnes (rémunérées) plus un litre de carburant (fossile). C’est-y écologique ou c’est-y-pas écologique ? Zatte ize zeu couestcheune !!
Mais il va y avoir beaucoup de désherbage manuel à y faire sur le rang : nous voyons la bonne santé de ces adventices qui sont l’ennemi héréditaire des Biaux Jardiniers : sur le rang de panais, et de gauche à droite le mouron, le panic, le pourpier. Les trois en même temps, c’est pas joyeux. Si la météo n’est pas de la partie, « ça va être très dur »… Angoisse !
Côté récolte pour les paniers, on garde une belle abondance de légumes printaniers, en botte ou pas, on est très content de l’échelonnement des semis de radis, et pour ce qui est des légumes fruits… ça traine ! Ça n’est pas une surprise si on se souvient de la météo de ces derniers mois, mais tout est en retard, petits pois comme chou-fleur. Pourtant ce serait sympa d’arriver à récolter avant d’éventuelles grosses chaleurs qui leur seraient très nuisibles !
Les Biaux Jardiniers suivent scrupuleusement leur planning d’échelonnement des plantations de courgette : sous le quadri-tunnel, la récolte est belle, et les bandes fleuries en pleine forme,
mais en plein champ, c’est un peu lent.
Côté tomates, la végétation des premières plantations, c’est comme si elles avaient 15 jours de retard
et la plantation pour l’automne vient d’être faite. Comme d’habitude sur planche binée pour favoriser les auxiliaires et les allées couvertes de toile tissée pour favoriser le travail des Biaux Jardiniers.
* * * * *