Plusieurs canaux avaient alerté les Biaux Jardiniers sur une activité visiblement facile, peu risquée, et rémunératrice, donc forcément attrayante :
le blanchiment.
- Par Public Sénat : un de ses rapports alerte sur l’absence de stratégie pour lutter contre,
- Par l’abondance d’actu : sur un moteur de recherche de type capitaliste monopolistique ne respectant pas trop dit-on la vie privée.
Les preuves :
Résultat :
après consultation de nos oracles – bulletins météo, techniciens agricoles, conseillers fiscaux, etc – Matthieu a investi dans une malette blanche – de construction locale –
et se lance à fond
dans le blanchiment
de ses tunnels pour protéger les cultures des excès (bientôt « normaux ») de chaleur.
Le Biau Jardinier pense bénéficier des immunités monégasque, luxembourgeoise, anglo-normande, etc… (et plus si affinités) dont le train sénatorial d’un traditionnel rapport risque peu de troubler le cours. Bin c’est vrai, ça quoi, on est égaux, non ? M’enfin…
Foins
Fabien et Romi ont fait nos foins.
Dans les parcelles
« par là autour »
comme dans la prairie de Seille. Il y a maintenant sur la ferme DBTP (Des Bottes Tout Partout).
Binages
Sous une grosse pression des adventices, les travaux d’entretien vont bon train (vraiment vraiment).
Dans les poireaux récemment repiqués, on doit assumer les conséquences de la tentative de culture de soja de l’an dernier, que l’on peut qualifier de… « échec 🙁 excessivement réussi (…) » Le stock de graines adventices qu’elle a produit n’a évidemment pas été détruit par les divers faux semis de début de saison. Yakavoir ce qui lève comme panic dans les allées
mais pas que ! Sur les planches de poireau elles-mêmes aussi.
8 jours pile après le début de la plantation, les plants commençaient à être bien « accrochés » et Matthieu a donc passé le premier coup de herse étrille pour mettre à l’air les racines des adventices :
la chaleur aura aidé à les détruire.
Les survivantes auront été achevées par une deuxième passage, dans l’autre sens, moins de 2 jours à 35° plus tard.
Les planches en semis direct sont elles aussi attaquées par la concurrence : panais, pourpier,
et les passages de la Duo en auto-binage
ne font pas tout ; dans un des carrés de carottes, les blanches mains Biaux Jardinières ne sont pas encore passées tout partout,
mais ça ne saurait trop tarder : « on peut pas être partout à la fois. » (mais on s’y emploie…)
Binages aussi dans les allées permanentes, avec la BPO, et notamment dans le céleri-rave précoce.
Bref, on a fait DBTP ! (Des Binages Tout Partout)
Chaleurs et arrosages
De la manipulation – manuelle et « à pied » – nous occupe évidemment lors de chaque binage, puisqu’il faut bien « dégager la piste » en déplaçant les lignes d’arrosage sur les planches que l’outil a déjà travaillées pour « faire » les autres.
La consommation d’eau par les cultures est importante en ce moment. Bien suivre les apports d’eau permet d’apporter aux légumes les conditions dont ils ont besoin pour leur bon développement ; cela permet aussi de faire rapidement lever les graines d’adventices, et donc de les détruire avec la herse étrille tant que c’est possible.
Le céleri-rave, ce légume friand de températures modérées et d’air humide, est forcément assez mal à l’aise en ce moment… Matthieu lui a installé le système d’arrosage
pour l’aider à passer ces conditions défavorables à sa physiologie.
Comme les légumes n’ont pas de jambes pour les mener à l’ombre, leur besoin d’être un peu rafraîchis, doit être assuré par leurs maraîchers… « ça occupe » ! Tout ça demande aussi beaucoup de travail de suivi, mais qui est énormément facilité par l’installation des programmations pilotées par radio dans cette nouvelle parcelle de plein champ aussi.
On aurait été plus serein si tout avait été fin prêt bien en avance, bien sûr, mais… erreurs et/ou reports de livraison et/ou de chantier (bref, la routine DBTP : Du Bazar…Tout Partout) ont compliqué les choses… mais rien compromis, et comme tout a été terminé à temps, c’est déjà drôlement pas mal ! Bien contents !!
Engrais verts
Heureux propriétaire d’un roloflex « expérimental » qu’il avait auto-construit lors de sa toute première année d’installation, le Biau Jardinier avait tenté de laisser mûrir la paille de son mélange seigle-vesce, et d’en favoriser l’assimilation progressive sans autre travail par son re-semis spontané. Il y a un mois, ça s’annonçait pas mal du tout.
Il a de nouveau roulé la culture, avec un résultat pour l’instant bien sympathique
Reste à voir ce qu’il va se passer dans les semaines à venir, et dans les conditions que la météo va nous offrir… gracieusement. En attendant, on continue d’avoir, et pour pas grand chose, un sol bien couvert, avec des conditions de vie moins extrêmes.
Ça y est… la phacélie semée derrière le carré des chicorées hivernées offre sa magnifique floraison aux yeux des Biaux Jardiniers,
et à l’activité de toute une collection de butineurs ! Qu’elle fleurisse juste au moment où bien des prairies permanentes sont fauchées, çà c’est une riche idée pour pour eux.
Parmi les autres activités de cette semaine,
des « évènements » qui n’en sont pas,
car ils sont fréquents : hebdomadaires, ou au pire « quinzomadaires ».
Des repiquages…
cette fois ci des choux.
Des aléas mécaniques…
avec l’intervention de Jean-Charles.
Des récoltes et livraisons
ici pour Biocoop Chalon.
Un évènement qui en est un
Des cigognes !
Notre coin de Bresse et sa prairie ont accueilli quelques jours un bon nombre de cigognes.
Mi-juin… !! ??
Les zélus de droite, droite extrême, et extrême droite devraient peut-être faire passer – dans un majoritaire « hémi-cycle » aux 3/4 vide – un amendement instaurant un moratoire sur le changement climatique, non ? (source La Chaine Parlementaire).
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