Aléas de chaleur
Fécho ? Oui : fécho. Et pi sacrin !
Sous les hautes tempếratures du moment, dans les choux repiqués il y a 10 jours
- les racines n’arrivent pas à se développer,
- les feuilles se dessèchent,
- les parasites attaquent.
Encore une culture à ranger dans les échecs météo de cette année, mais de très loin en tête du palmarès… du moins pour l’instant. Mais tout va bien… le gouverne ment est mobilisé, et va agir : d’ailleurs la ministre Genevard nous fout Duplomb dans les ailes, et elle a annoncé ce mardi son pillage de 90% de l’enveloppe – disponible – des aides à la conversion Bio pour… financer des mesures non bio !!! (Détails et petit schéma par ICI). Devançant la violente rapacité du « syndicat » agricole dit « majoritaire » – en fait seulement 50% des voix de 50% des 400 000 agriculteurs encore en activité en 2025 – les néo-libéraux anti-Bio décomplexés ne se sentent plus !
« … Ils osent tout : c’est même à ça qu’on les reconnait », dit le proverbe. (Illustration)
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Globalement, le jardin se défend encore malgré les hautes températures avec l’appui très bénéfique pour l’humidité du lieu des haies bocagères que nous avons plantées (parfois même avec une petite subvention), et que nous entretenons.
Les tomates ont « bien » chaud.
Les courgettes fécondent sans trop de difficultés avec l’aide d’engrais vert de phacélie réservoir de pollinisateurs.
Et après le passage des courageux commandos de désherbage manuel du côté de la pression des adventices, la situation s’améliore bien. Dans les carrés de panais,
dans le carré de carotte « qui s’est fait marché dessus (par l’orage) quand il était petit »,
et dans le semis précédent de carotte aussi.
Les chaleurs, « c’est compliqué » :
et les jeunes choux ne sont pas les seuls à souffrir. Dans les carrés de courges, la végétation s’avachissait que ça en était assez désespérant.
Les Biaux Jardiniers ont enfin pu installer de l’arrosage dans tous les carrés concernés.
Ces tubes d’arrosage, on les attendait depuis quelques semaines. Matthieu les avait achetés d’occasion chez un légumier du Nord de la France, mais le souci, c’était leur transport jusqu’en Bresse :
- un colis vrac de neuf mètres de long
- et bien sûr à très faible coût…
L’oiseau rare a été déniché par l’intermédiaire de l’ami Charlie, le pelleteur attitré du Biau Jardinier de Grannod : ah… les condisciples d’études primaires ! Mais évidemment bien sûr, un transport bon marché, c’est pas un transport supersonique, c’est juste la rationalité économique.
Tous ces tubes d’arrosage, départs, coudes et bouchons, sont arrivés il y a peu dans la cour de la ferme.
Qui dit matériel d’arrosage d’occasion dit nécessité de remplacer préventivement tous les joints caoutchouc devenus secs avec l’âge
pour être sûrs de ne pas devoir les changer une fois toute l’installation installée dans les légumes et les fuites constatées lors de la première mise sous pression…
Le Biau Jardinier avait acheté en neuf à la coop des joints caoutchouc bien souples, des vannes programmables, etc… .
de même qu’un lot d’asperseurs adaptés à nos besoins.
Et bien sûr des cannes, que les Biaux jardiniers ont montées
au frais dans le bâtiment bioclimatique.
Et on a installé tout ça où les légumes attendaient.
Mais c’est vrai, ces grosses chaleurs, pour les végétaux, pour les humains, c’est dur. ILS NOUS FONT SUER, ces fichus zécolos avec leur réchauffement climatique : c’est très punitif, leur truc ! Et socialement injuste ! On a pas tous les moyens de rester au frais, paysans moins subventionnés (et de moins en moins grâce aux politiques de Macrump) nous travailleurs sans clim’ qui réchauffe « dehors » !!
Pour être au frais, certains s’y entendent mieux que les Biaux Jardiners !!!
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