
Ce doit être, comme on dit, « Dédé l’indien » : après une huitaine « généreuse » de « pas mal » d’eau du ciel, on a des journées à 20 degrés, du ciel bleu magnifique. C’est peut-être « l’été indien » 2025. Mais du côté du travail paysan, ça reste l’automne. Par exemple, les Biaux Jardiniers viennent de préparer le prochain passage du retourneur d’andains de la Cuma Compost 71 pour assurer le
Compostage du fumier
Parce que et bien oui : on s’était fait livrer du fumier en fin d’été, dans une parcelle de ray-grass qu’on avait pû sur-semer en trèfle.

Toute une série de bennes disposées en tas assez allongé, et pas trop haut

pour que le retourneur puisse travailler correctement. Le retourneur de la Cuma, c’est quoi ? Et bin c’est çà :

Et c’est drôlement pratique de pouvoir bénéficier de son travail (quelques minutes par an…) tout en étant une ferme maraîchère bio diversifiée à taille humaine ! Le premier passage avait eu lieu une quinzaine après la livraison, on avait donc évidemment débâché le tas – qui avait non moins évidemment été protégé des pluies – enlevé et rangé sur palettes les silosacs qui maintiennent la bâche, le retourneur avait… retourné (bin voui), et il était parti chez l’adhérent suivant inscrit sur cette tournée.

Les Biaux Jardiniers avaient donc re-couvert le tas de sa bâche, à nouveau maintenue avec des silosacs répartis en bas comme sur le dessus.

Facilitée par le mélange brassage et l’aération du tas, la fermentation avait rempli son office, et le tas avait baissé. Le prochain passage du retourneur est prévu pour… dès que ce sera possible quand les parcelles d’élevage seront moins gorgées d’eau. Mais les Biaux Jardiniers trouvent ce fumier pas assez pailleux, et voudraient avoir une deuxième fermentation vraiment chaude… Alors, pour être prêts sans délai, ils ont amené « d’avance » une dizaine de bottes de paille.

L’idée étant de les dérouler au pied, puis répartir sur le tas, et de les faire incorporer par le prochain passage du retourneur.
(À suivre…)
Plus d’info et photos sur le compostage en tas avec le retourneur d’andains dans cet article ICI.
Racines d’endive
Autre activité Bio Paysanne rendue possible dans de bonnes conditions par l’action collective, les livraisons de racines d’endive commencent sérieusement. La dernière livraison groupée sur notre ferme a même été l’occasion d’un « instantané » de tout le cycle de l’endive, avec, et de gauche à droite :
- des bacs en inox stockés en attente de lavage complet de début de saison
- des palox bois consignés vides ramenés par les collègues de leur précédente livraison (et les nôtres)
- les bigs-bags de la livraison du jour remplis de racines à mettre en pousse
- une pile de bacs d’endives récoltées dont les racines seront jetées dans des palox (vert,bleu) à épandre au champ
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Une deuxième photo aura même permis au chargé de comm’ d’illustrer cette rencontre de l’endive à tous les stades puisque, ce jour là, les Biaux Jardiniers avaient préparé et tenaient prêtes à l’expédition une grosse commande prévue de longue date au planing de BioÀPro pour les cantines lyonnaises.
Bin oui :
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Plus d’infos sur les endives dans notre Biau jardin de Grannod par ICI.
Laveuse à poireau
L’automne, c’est le tout début de la saison du poireau, que nous allons vendre durant environ 6 mois. Poireau que nous lavons, épluchons, dont nous aboutons les feuilles et coupons les racines de chacun d’eux. Avec une machine. Achetée d’occasion à très bas prix il y a maintenant 6 saisons. Et dont une des courroies a cassé…

On a donc appelé Jean-Charles notre merveilleux mécano tondeuse à gazon qui aime bien prendre en charge les vieux matériels agricoles, les moutons à 5 pattes, etc… et se déplace volontiers et sans délai à la ferme (ou au jardin…) Et on a décidé de changer les deux courroies, parce que tout le monde sait bien que « quand il y en a une, la seconde n’est pas loin ».

L’hiver en sera plus serein !
Pour tout savoir sur comment ça se fait chez nous la préparation des poireaux avant vente : article bien illustré ICI !
Trèfle
Dans certaines parcelles, d’engrais verts hivernés qui ne couvraient pas trop bien, on avait broyé en cours d’été, en espérant que cette mise au soleil ferait repartir vigoureusement le trèfle qui était une des compositions du mélange. À certains endroits, ça a pas mal bien fonctionné.

Des fois même, drôlement bien.

D’autres fois, et toujours juste à côté, drôlement pas bien du tout…

On va dire que c’est çà la biodiversité !
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