Les Biaux Jardiniers ont réalisé ces derniers jours quelques gros repiquages, principalement céleri-rave et courge. On a fait le céleri comme d’hab’ :
avec cette vieille planteuse trentenaire sur la ferme (sans compter ses années à planter chez son premier propriétaire). Ça n’est bien sûr pas le top du dernier cri, mais pour ce genre de densité, ça va plutôt pas mal. Mais on sent très bien que le fabricant n’avait pas jugé utile d’investir dans les conseils d’un ergonome quand il en avait conçu les plans, juste à la sortie de la guerre de 39/45 🙂
Mais bon, pas de problème : « sale fée ! »
Plantation de courge
La plantation de courge, elle, par contre, elle a été faite à la main. Toute l’équipe a évidemment été mobilisée . Les uns distribuent les plants en place, les autres les plantent.
C’est un peu long comme mise en place, mais surtout, c’est «tendu» : les mottes sont grosses et fragiles et les plants aussi, ils peuvent être cassants. Mais bon, «sale fée !»
Et puis aussi, les planches sont filmées avec du paillage biodégradable pré-percé, et en contexte pluvio-orageux… le vent n’est jamais bien loin.
Mais bon, «sale fée !» La dérouleuse à incorporation directe est bien efficace de ce point de vue. D’autant que le Biau Jardinier ne traîne évidemment pas à boucher les bouts avec quelques pelletées de terre pour éviter toute entrée d’air…
Et après, c’est l’arrosage. Et les courges n’attendent que çà !
Arrosage à l’enrouleur
Alors le Biau Jardinier déplace l’enrouleur en l’accrochant rapidos avec le petit bricolage à crochet qu’il a soudé avec un triangle d’attelage rapide et on le range en face du carré.
Et on lui descend les stabilisateurs bien à fond, on accroche son chariot,
et on déroule.
Jusqu’au bout.
On décroche et on revient
pour brancher le tuyau souple et ouvrir la vanne.
Et hop, ça commence à arroser. On fait les petits réglages nécessaires pour que ça mouille ni trop ni trop peu en agissant sur la vitesse d’enroulement.
Et voilà, ça arrose. Tout seul. Le Biau Jardinier a choisi une petite buse, à bas débit, qui fait des gouttes assez précautionneuses pour les semis ou les jeunes plants. À part le principe de l’enrouleur, ça n’a pas grand chose à voir avec les monstrueux canons des enrouleurs de grande culture.
Travail accompli et conscience tranquille, le Biau Jardinier peut aller faire la sieste.
Binage de maïs
À l’ombre dans le carré de maïs.
Mais pas que. Dès que ça a été fini (et joliment)
et bien le Biau Jardinier
est allé «casser» une levée d’herbe que ça aurait été tip top de le faire 48 heures plus tôt, mais il avait plu, alors… Alors, c’était pour maintenant, et on raconte et illustre tout çà dans l’autre article de cette semaine !