C’est la saison : les végétaux du jardin vont « fond de train », donc les humains aussi. C’est la sur-activité de saison, d’autant plus que la jeune Biau Jardinière en alternance a bénéficié d’un bel accident de genou au foot. Et les prolongations se joueront en arrêts. Alors c’est plutôt tendu.. mais bon, pour se décontracter, il y a les bandes fleuries 🙂 elles sont bien belles,
…mais malgré les fleurs, ça reste quand même tendu, les travaux à faire sans délai, en mai maraîcher, il y en a une belle liste :
Chantier fumier composté :
Christophe avait prêté son épandeur,
Romi son manuscopic, et Matthieu sautait de l’un à l’autre pour épandre partout le fumier
que Vivien incorporait « en flux tendu »
superficiellement, sur les planches nues comme aussi sur celles où l’engrais vert venait d’être broyé.
Puis Matthieu a monté les planches avec la butteuse, « en suivant ».
Cette semaine, il y a eu aussi une
Opération oignon
puisqu’il commençait à y avoir de l’herbe au pied des mottes. Par le travail des mains Biaux Jardinières,
puis le transport par seau des adventices arrachées pour les jeter dans la grande allée
où leurs chances de survie sont faibles (de chez faible). Comme quoi, la méthode corse, malgré « tout ce plastique » ne supprime pas tout le travail manuel, loin de là !
Autre épisode de la semaine, et pas le plus sympathique :
la galère du maïs.
Pour cause de mauvaise levée d’une des variétés, il avait fallu détruire la première implantation, réalisée en semis direct. Et re-semer en urgence des mottes à repiquer. Bien sûr la variété de mauvaise qualité germinative a maintenu ses piètres résultats
faiblesse criante comparée à l’autre variété (et autre provenance) semée même jour même adresse.
N’ayons pas peur des mots : c’est agaçant…
Les Biaux Jardiniers ont transporté les plaques vers le carré prévu pour le maïs 2023
et repiqué, confortablement assis sur la planteuse rouge, investissement 2022,
et en route !
L’arrosage de reprise a été fait illico… et la famille des corvidés a attaqué, son jeu consistant à déterrer les plants un à un pour se égaler de ce qui reste de graine. N’ayons pas peur des mots : c’est agaçant…
Les Biaux Jardiniers ont donc installé un filet tissé…
N’ayons pas peur des mots : qui sont les MrMme je sais tout qui disent que en bio on ne devrait pas utiliser « de plastique » ?
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