Pour monter les tunnels, l’étape suivante consistait à tracer sur le sol l’emplacement exact de chacun d’eux. Il vaut mieux faire çà avec soin si on souhaite que le tunnel ait la même largeur partout et soit d’équerre. On applique donc la formule magique dite du 3/4/5, incontestable depuis que le nommé Pythagore a établi la démonstration de son théorème une quinzaine de siècles avant l’invention du tunnel plastique : quelle clairvoyance…
Une fois les cordeaux bien placés, les pied amarres peuvent être distribués,
Ils doivent être enfoncés à 70 cm de profondeur avec l’aide d’une tarière hydraulique
et de quelques outils simples qui facilitent bien la vie : pige, barre à mine, douille de maintien « auto-construite » avec 2/3 chutes de ferraille.
Pour tenir les amarres avec précision pendant le début de la rotation, les Biaux Jardiniers ont fait un petit bricolage maison : un bout de tube avec 2 «poignées» issues d’un vieux pique botte et assez longues pour utiliser l’effet de levier ; çà s’est avéré très effcace. Le travail consiste donc à marquer l’emplacement, repéré à la pige et vérifié au décamètre
poser le pied amarre entouré par la douille de maintien,
passer l’axe d’entrainement de la tarière en haut du pied
et en route pour l’effort !
tout le monde se retrouve penché à forcer plus quand le pied amarre s’enfonce
C’est «plutôt physique» !
Surtout qu’il a fallu faire çà 170 fois.
Et vu d’un peu loin, on dirait qu’il n’y a pas grand chose de fait… Il y a pourtant de quoi «commencer» !
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