Pour installer l’ossature des tunnels, le biau jardinier a commencé par assembler chacun des arceaux «au sol» avant de le dresser et l’emmancher sur les pieds à vrille. Pour travailler en confort, il avait installé avec précision des pallox servant de tréteaux, une table avec à portée de main les différentes quincailleries et outils nécessaires, ainsi que des verres pour se rafraîchir de ce qui était stocké dans la glacière rangée au pied d’un des chênes : vive l’agroforesterie !
Ensuite, pose des faîtages de façon à commencer à lutter contre un éventuel «effet domino».
Le biau jardinier a ensuite réglé et boulonné tous les raidisseurs et contreventements d’extrémité après avoir identifié toutes les pièces nécessaires de ce grand jeu de mécano : première victoire !!!
Cela a permis ensuite de fixer définitivement la faîtière avec chaque arceau en en surveillant la verticalité.
De même boulonner définitivement les bracons de chaque arceau à sa bonne place a permis d’ajuster la verticalité des pieds droits. Nous avons toujours vérifié au niveau, et le plus souvent, il y avait peu à corriger. Parfois les trois participants à cet épisode du chantier ont eu recours au soutien de la mécanique :
Toutes ces opérations ont consommé bon nombre de boites de boulons, et bien sollicité les poignets de qui tient la boulonneuse ou de qui maintient le boulon qui fait face (le biau jardinier avait embauché Vincent pour tous ces chantiers d’installation).
Dernière étape nécessaire avant le bâchage : la fixation définitive avec des vis autoforeuses des profils de clipsage du film de couverture dans le long pan. Ces profils sont vissés sur un tube carré encore un peu mobile à ce stade du montage puisque leur réglage permet de dégauchir le milieu de chaque arceau et ensuite leur déplacement vers le bas assurera la mise en tension du film de couverture.
Aux extrémités, le jeu consiste à visser un profil aluminium droit en suivant très précisément la courbe d’un arceau …
Comme l’affirme le proverbe maraîcher bien connu : «l’oignon fait la force».
Une fois la charpente terminée, et comme de vrais charpentiers, nous avons posé le bouquet en fleur de topinambour qui a eu bien du mal à résister à la chaleur estivale.
Moralité de cette saison 3 en forme de question concours avec réponse en bas de page :
entre la première photo du haut de cet article celle du bas, quelle différence ???
Réponse : à l’œil nu, pas vraiment grand chose. Sur le terrain, plusieurs dizaines de journées de travail.
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