Une fois l’armature complètement installée, ainsi que les près de 700 mètres de profils pour le clipsage des films, l’étape suivante, c’est la couverture.
Et quand on veut dérouler la couverture, il faut bien penser à installer provisoirement une couverture pour éviter d’abîmer la couverture quand on la tire… Dit comme cela, çà n’est pas très clair ? Explication :
Les fourches du chariot élévateur ont été équipées d’une adaptation permettant de dérouler les bâches de couverture. Le Biau Jardinier s’est adressé à Rémy maraîcher de la commune en face, pour lui emprunter l’ustensile qu’il s’était fabriqué pour faire face au remplacement des films de couverture de ses nombreux tunnels et serres-chapelles. Merci à lui !
Et comme depuis le début du chantier, le chariot de location venait de chez Grebert.
Il faut ensuite dérouler, écarter la bâche et la clipser en place sur les profils.
Il vaut mieux faire appel aux collègues (à 3 «çà se fait», à 5 c’est confortable)
et à un nombre suffisant d’échelles et quelques plateaux d’échafaudage pour faciliter le travail. Et même en groupe, l’incident climatique n’est jamais loin : un coup de vent inattendu a fait s’envoler une bâche qui était en cours de clipsage. Déchirée, elle est devenue inutilisable sur ce tunnel et il a fallu en commander une autre. Chance dans la malchance : il sera possible de l’utiliser pour la couverture de la serre à plants qui est plus petite.
Ensuite, une fois toutes les bavettes basses installées,
il faut s’atteler aux cotés : installer le mécanisme d’enroulement des aérations latérales, ainsi que le filet brise vent installé par dessus, matériau choisi pour avoir une meilleure ambiance dans le tunnel ; et le portillon d’accès qui permettra de limiter le refroidissement lors des visites des cultures l’hiver.
Fixer les tubes qui limitent le battement dû au vent, butter le bas des films avec de la terre.
Sans oublier de fixer le filet sur les demi-lunes d’extrémité, solution choisie pour assainir le climat sous les abris.
Puis les portes à enroulement des extrémités. Le Biau Jardinier a choisi un modèle à enroulement par le milieu (ce qui permet de mieux résister au vent et donc une durée de vie du film plus longue) et une manœuvre avec poignée à cardan pour le confort de travail car les interventions sont fréquentes. Un petit bricolage est en cours de réflexion pour améliorer l’ergonomie du système.
Et bien sûr, parallèlement, le jardin continuait à vivre : d’ailleurs l’engrais vert broyé avant le début du chantier a bien repoussé alors que la couverture des tunnels n’est pas terminée (à comparer avec la photo de l’article saison 3)
Heureusement qu’après la mi-août la pression de travail au jardin diminue un peu… mais la mise en place, lors de la première année de reprise de la ferme, d’un tel lot de tunnels tout en faisant face à la production pour garantir de beaux paniers aux nombreux abonnés implique un «planning serré»…
*
* * * * *