Ça commence à ressembler à l’automne, et malgré des journées avec ciel bleu
on a aussi du temps pluvieux et gris,
peut-être une preuve que dans les couleurs du métier de Biau Jardinier, tout n’est pas toujours rose ?? En tout cas, une preuve, on a eu une, mais dans autre genre, avec la laveuse, une machine d’une douzaine d’années (achetée d’occasion comme souvent chez nous). Elle est très utilisée en automne et hiver pour la préparation des légumes racine.
Aléas laveuse
La laveuse, c’est un outil qui
- apporte beaucoup de confort au travailleur-euses,
- fait gagner beaucoup de temps,
- est utile chaque semaine plus de 6 mois par an.
C’est une machine de conception assez simple : le tambour, qui baigne dans l’eau, est
- stabilisé par des galets de maintien,
- porté et entrainé par deux courroies crantées.
Deux, effectivement, une de chaque coté du tambour, mais…
C’est une de ces courroies qui avait craqué : laveuse en panne sèche, ah ah ah.
Donc coup de fil immédiat au fabricant, qui a envoyé la courroie, deux en fait, parce que vu que ça marche par paire, si l’une pète, l’autre c’est pour bientôt. Et comme c’est un genre d’aventure à réparer, le Biau Jardinier a bien sûr changé les deux : celle de gauche comme celle de droite. « En même temps » , comme qui disait.
Il a fallu commencer par enlever le capot, un axe,
la rampe d’eau, etc…
Et bien sûr Jean-Charles, notre artisan mécano local qui se déplace, a été mobilisé. Et bien sûr aussi Matthieu sur le charriot élévateur. Alors on a sorti – délicatement ! – le tambour sanglé.
Et on l’a re-descendu une fois garni de ses courroies toutes blanches toutes neuves,
dans la position juste pour le travail des galets.
Ensuite, on observe, on réfléchit bien :
le jeu consiste à remettre les galets d’en face,
et puis l’axe avec les pignons crantés qui transmettent le mouvement. Alors on essaie, on s’obstine
et on y arrive.
Et c’est là qu’on se dit : « espérons que la prochaine fois, on se souviendra encore dans quel ordre exact il faut s’y prendre ! »
Ça a occupé le moitié de l’après-midi à deux personnes et on est bien content d’avoir à nouveau la laveuse !
C’est l’automne.
En prairie de Seille, les colchiques sont sorties
dans leurs coins « habituels » .
Et au jardin, la vie des légumes suit tranquillement son cours de saison et ceux qui nécessitent une protection rapprochée en bénéficient : filet tissé pour navets et radis d’hiver
clôture détournant les chevreuils autour de la chicorée pain de sucre.
La récolte des courges est quasi terminée,
et l’échelonnement des légumes verts de saison, fenouil, chou Pé-Tsaï… va son chemin « comme sul’plan » : deux des quatre plantations ont été récoltées en leur temps, les deux autres s’annoncent chacune à son tour.
Les Biaux Jardiniers sont très contents qu’avoir honoré leurs engagements avec BioàPro pour les cantines sur ces légumes assez « capricieux » n’ait pas empêché d’en avoir distribué déjà – et ça se renouvèlera ! – à leurs fidèles abonnés de paniers.
L’automne, c’est aussi la saison de la
Reprise pour engrais verts
après récoltes. Notamment dans les carrés de courges, où les restes de la culture, végétaux ou paillage biodégradable, ont été broyés
puis incorporés par un passage superficiel du rotovator (qui travaille depuis plus de quarante années… et au même genre de fonction !) [1]on en connait d’autres dans la vie « publique »
Ailleurs, des planches ont été re-formées et fissurées par un bon passage de cultibutte
ailleurs encore, des engrais verts sont en cours de germination.
Et pendant ce temps, l’entreprise JRC continue le montage des nouveaux abris.
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| ↑1 | on en connait d’autres dans la vie « publique » |
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