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Binage d’engrais verts et repiquages

Les planches permanentes étaient assez bien ressuyées ces jours ci pour faire le premier binage des engrais verts. Et la température était positive. La herse étrille a donc travaillé avec le Biau Jardinier (et vice-versa).

photo proche des dents souples de herse étrille au travail

On aime bien faire ça pour deux raisons.

  • L’une est de limiter au maximum l’invasion de la culture par les adventices, que nous risquons d’autant plus que les semis très tardifs d’engrais vert après les récoltes se font souvent avec le minimum de travail du sol préventif, voire le plus souvent pas du tout. Herser plus tard permet de contrer la végétation parasite au bénéfice des légumineuses qui fixeront l’azote atmosphérique et des graminées choisies pour nos semis qui ameubliront la terre.
  • L’autre est, en aérant superficiellement le sol, de favoriser au mieux l’activité microbienne du début de saison pour favoriser le démarrage. Et d’aider au contact des résidus végétaux avec de la terre.

 

Sur les engrais verts hivernants, ça a fait duboboulo.

photo d'une planche d'engrais vert aérée en surface par les dents de l'étrille

Le Biau Jardinier a aussi hersé les carrés en engrais vert hivernant

photo d'ensemble du passage de herse étrille dans un carré

comme ceux en engrais vert diversifié pluri-annuel.

photo du passage d'étrille aussi dans les engrais verts pluriannuels

Ce travail ne se fait pas dans la position la plus ergonomique,

photo du Biau jardinier en torsion pour surveiller son travail au tracteur

mais le Biau Jardinier tient à le faire aussi fréquemment que nécessaire car il trouve le résultat très satisfaisant. L’engrais vert, ça n’est pas un miracle, c’est une culture à part entière. Qui favorise l’autonomie de la ferme, la réussite des cultures suivantes, et permet la durabilité de notre système productif.

Les Biaux Jardiniers ont aussi réalisé les premières plantations de mottes : oignon, navet, chou, épinard, salade…

Le tunnel d’oignon botte est mené selon ce que nous appelons « la méthode corse »

photo de Vivien déroulant les toiles tissées dans les allées

avec des toiles tissées dans les allées fixées avec nos agrafes métalliques.

photo de Vivien sous tunnel transportant les agrafes de fixation

La végétation de l’oignon couvre particulièrement lentement et très peu le sol, ce qui rend la culture très sensible aux adventices. Nous choisissons d’utiliser un peu de film plastique de façon que tous les travailleurs de la ferme soit rémunérés correctement.

photo de Vivien accroupi fixant les toiles d'allées

Les autres plantations l’ont été soit sur planche nue soit sur film biodégradable.

photo de la palette de caisse de mottes portée par le mât lève-palette

plantation manuelle d'épinard sous tunnel

Et pendant que les Biaux Jardinières travaillent, les Biaux Retraités assurent tranquillement leur petit suivi : l’une aux piégeage des rongeurs, l’autre à l’immortalisation virtuelle des activités paysannes.

photo du travail sous le quaddri-tunnel

Sitôt les plantations arrosées, nous les avons protégées des gels annoncés.

photo de planche de chou pointu sur sol nu protégé par un voile thermique sur arceaux

De leur côté, les cultures hivernées continuent leur vie en appréciant toutes ces belles journées ensoleillées.

photo du tunnel de mesclun en belle reprise de végétation

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