Installer un circuit d’arrosage enterré, soigner les engrais verts et les levées des semis, recevoir un gros orage un peu agité, et bien sûr récolter les légumes, préparer les paniers, c’est ce qu’on a fait ces derniers jours sur la ferme.
Orage sur levée de semis
Comme il est plus long à lever que les carottes – dont on s’était chargé la semaine dernière – c’est dans le carré de panais qu’on a ôté les toiles d’occultation. On les a soigneusement pliées et posées sur le mât lève palette, une vieillerie au travail depuis plus de trente ans chez nous, achetée d’occasion et adaptée sur triangle rapide. Mais une vieillerie indispensable en système maraîcher Bio qui respecte les travailleurs.
Et on est allés les ranger à l’abri dans un des tunnel-blancs qu’on peut consacrer non plus à la production mais au rangement des petits matériels et « quincaillerie » depuis la construction l’an dernier d’une bonne surface de bi-tunnels.
Mais dimanche nous a amené un bon coup d’orage avec 25 mm de grosses gouttes agressives. dans le carré de carotte, « ça a tapé », la terre de surface est asphyxiée, les semis levés depuis peu sont à la peine, dans les allées l’eau stagne.
Dans leur carré, les fragiles plantules de panais ne s’en sortent pas toutes, c’est l’inquiétude,
alors le Biau Jardinier a immédiatement re-commandé de la semence de façon à pouvoir recommencer les planches les plus vilaines quand on pourra à la fois mieux juger des dégâts et… ré-ensemencer la terre.
Chantier d’irrigation
Dans la parcelle des Sablons, drainée en 2023, il n’y avait pour l’arrosage qu’un branchement provisoire, avec une distribution en surface. L’investissement « foncier » de cette année était donc en partie pour enterrer une conduite générale et les antennes nécessaires. Tout était approvisionné depuis longtemps, Charlie a commencé le boulot. Ouvrir les tranchées de la conduite générale installée le long d’une de la haie bocagère
comme celles pour les antennes qui desserviront les différents carrés de culture.
Bien sûr en triant la terre végétale de façon à facilement la remettre en surface.
En fond de tranchée, on y déroule le tuyau PE, Charlie remblaie
partiellement pour installer
par dessus le grillage d’alarme, et ensuite refermer,
sauf aux endroits où on descendra travailler
pour réaliser les piquages d’antenne ou les différentes remontées.
Dans peu de jours, car les prochaines plantations ne vont pas tarder !
Des planches sont déjà en cours de préparation, arrosables par le branchement provisoire qui a servi jusqu’ici.
Engrais verts
Le mélange d’engrais vert « semé sur Amazone » semaine dernière est en train de lever, du moins le seigle, plus rapide que le trèfle. Ça verdit !
Les 25 mm d’orage lui feront probablement moins de mal qu’aux fragiles panais qui pointaient timidement le bout de leur nez.
L’engrais vert que Matthieu avait couché au roloflex ont eu droit à un deuxième passage, à vitesse tout aussi rapide que le premier, mais dans le sens inverse du précédent, de façon à terminer la neutralisation de la paille. Bien contents du résultat.
Dans des planches en mélange seigle vesce, dès le mélange couché par le roloflex, on a pu voir nos quadrupèdes raticides entrer en période de guet
qui se traduisaient rapidement par des bonds carnassiers provoquant des couinements de mulots ou campagnols,
des scènes dont le chargé de com’ n’a enregistré ni le son ni l’image, car ce site n’est pas interdit aux personnes sensibles !
Ça pousse
Dans la serre bioclimatique, la plupart des variétés de courges sont levées
ou en train. Sous tunnel, les courgettes commencent à bien fleurir, plusieurs bordures fleuries aussi,
les carottes botte sont en bonne voie,
et dans le bi-tunnel de tomate, les épinettes, bien accrochées sur un renfort au dessus de la bordure fleurie signalent que les Biaux Jardiniers suivent la taille de très près !
En plein champ les petits pois sont bien jolis.
Le chant du Robinier
Nous avons eu une belle floraison d’acacia (Non ! Robinier faux acacia, s’offusque le botaniste…) depuis une semaine, évidemment accompagnée du bourdonnement des nombreux butineurs qui la visitaient.
Ce joli parfum qui accompagne nos journées nous a évidemment incité à s’en faire quelques beignets… trop d’la chance !
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