Températures douces et beau ciel bleu, quel plaisir ! Les Biaux Jardiniers ont biné sous tunnels : avec « un p’tiot coup d’râpette »… et son manche en frêne, bien sûr : on aime son petit confort ! En maraîchage à taille humaine, les outils manuels, on s’en sert encore pas mal, et « y’en a plein plein ! » (détails ici).
Plusieurs tunnels ont été servis, notamment celui de cote de bette race bressane

dont la semence est auto-construite à la ferme depuis « un bon moment ». Une fois le binage terminé, on a bien rangé le voile et installé les toiles tissées dans les allées permanentes pour contrarier le pousse des adventices dans les allées permanentes ; la planche elle-même, on reviendra la gratter à nouveau, l’an prochain, pour détruire la future pousse d’adventices, et aussi parce que :
- un binage vaut deux arrosages,
- aérer la terre favorise la vie du sol, son réchauffement, donc la végétation.
Et le lendemain il faisait tellement doux, avec un juste un joli petit poil de vent, qu’on en a profité pour ouvrir.

Ventiler « en plein » en remontant les aérations latérales nous aide beaucoup à éviter l’apparition de maladies fongiques. Alors on a aéré plusieurs abris. Mais bien sûr, les voiles thermiques, comme éventuellement les arceaux chenille, sont prêts à servir si du gel vient à menacer !

Nos tunnels sont tous équipés d’une aération qui est permanente, puisque les « demi-lunes » au dessus des portes d’extrémité ne sont filmées, mais couvertes un filet ajouré.
Cette semaine, c’est pour la première fois de la saison que les Biaux Jardiniers ont récolté du panais pour les paniers. Mike et Valentin ont donc bénéficié d’une longueur de planche de pénitence à genoux,

mais régulièrement interrompue pour vider les cagettes dans le palox.

Il y aura besoin « d’un peu » de déterrage… Parce que oui bien sûr, beau soleil, petit vent, mais novembre quand même, et dernières pluies pas si loin que çà…, alors… le passage de l’arracheuse, ça allait, mais ailleurs, dans les allées de circulation du jardin, wouailledon !

Et sur la desserte en cailloux qui permet à la ferme d’être livrée par ses fournisseurs, d’expédier ses légumes aux consommateurs finaux, etc… ça ne s’arrange pas tout à fait.

Un travail qui n’a évidemment pas été fait dans des conditions idéales, mais que c’est très bien quand même, c’est le carré des chicorées, qui avaient été récoltées… par ces « P… de chevreuils » (article du 19 novembre). Nous n’avions rien touché. L’expert est passé. Il a compté les milliers de salades croquées à indemniser. Il a délivré le permis d’inhumer. Le Biau Jardinier a procédé à l’enterrement en planche… permanente.

Et il espère assouvir son bas instinct de vengeance sur un cuissot. Quelle brute sans-cœur et sans-guinaire !!!
Au bâtiment, les « corvées » de cagette continuent, avec ces jours-ci Émilie et Valentin aux brosse, jet et laveuse.

On voit le résultat.

C’est cette semaine l’avant dernière distribution de paniers de l’année 2025. Qui aura été difficile en culture, certains pratiquants d’éléments de langage positivant diraient « riche, en incidents ». Mais si on se retourne sur le jardin, peu de planches ne bénéficient pas d’un engrais vert hiverné, le seul moyen 100% énergie solaire de lutter contre les lessivages, l’érosion, de fertiliser, fissurer et ameublir, etc… et en sortie d’hiver, quand on brûle de préparer la terre pour les nouveaux semis et plantations alors que c’est « bien mouillé » le moyen 100% végétal de ressuyer plus vite. Par sa végétation. La base terrienne s’annonce bien pour la suite.

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