Pas mal de choses sur la ferme depuis 15 jours… dont des vacances 🙂 et une grosse semaine de ciel bleu 🙂 : ça donne le sourire au Biau Jardin autant qu’aux Biaux Jardiniers ! On en a attrapé des yeux d’un genre de… bleu… radis. Merci Hélène !
La semaine précédente, les travaux ont, comme logiquement sur une petite ferme à taille humaine, concerné vraiment pas mal de sujets différents, notamment
la fumure
avec apports de chaux,
broyage destructif d’engrais vert,
transport de fumier avec la benne chargée par les 2 bras du relevage hydraulique du Kubota,
et épandage par les 2 bras, en cours de bronzage, de Vivien, armé d’un bon croc garni d’un super vrai manche en frêne
puis
incorporation
par un passage superficiel du vieux rotovator
avant travail à la butteuse pour une butte aérée, assez grossière pour se maintenir ainsi, prévenir l’érosion et favoriser les fermentations. Les conditions ont permis du joli boulot.
Les premières
plantations
de plein champ et sur film noir biodégradable installé avec la dérouleuse, ont été réalisées,
évidemment avec les deux mains au travail
avant du repos ! Alors ceux des Biaux Jardiniers qui ont assuré
la permanence
ont, notamment, préparé une série de
racines d’endives,
un travail manuel assez répétitif,
mais qui ne dure pas toute une journée, demande assez de soin pour les ranger verticales, trier les petites installées à part, etc… et se déroule en musiques, en émissions documentaires ou autres. Les caisses sont installées dans les bac inox, bien sûr achetés d’occasion. Détails sur notre culture d’endives dans sa fiche-légume par ICI.
Le premier binage de carotte
de cette année 2025, a été réalisé sous tunnel. Avec cet hiver gris et pluvieux, ça commençait à manquer d’air sur les planches pour les bottes dont les plantules ne sont encore qu’au stade cotylédons étalés.
L’essai d’utilisation de notre houe maraîchère – quasi trentenaire – a été vite abandonné : après la grosse saison des pluies de cet hiver, et même sous tunnel, la terre était un peu trop humide, et le travail de sa lame, pourtant oscillante, repoussait sur le rang trop de terre qui étoufferait de nombreuses plantules. On l’a rangée sur le bord
et attendu le lendemain, pour biner, mais avec une râpette
Et çà a « féduboloulo » !
heureusement que, comme le détaillait en photos cet article, « pour biner à la main, des outils, y’en a plein plein ! » Quelques jours plus tard, une fois que ça avait un peu ventilé, on a remis le voile de protection thermique que la météo imposait.
Et sur le plan, il est prévu un très prochain binage dans pas longtemps du tout, si possible cette fois ci avec la roue de binage. Quand on vous dit que « y’en a plein plein »…
C’est de saison… on continue à préparer des planches avec le cultibutte « auto-construit de la première génération » qui vient de fêter son quatorzième anniversaire. Travaux bien sûr sous tunnel, de structuration
de la planche et superficiellement de destruction du faux semis.
Les conditions semblaient bonnes pour travailler aussi en plein champ. Dans les carrés du bas du jardin, il fallait user de souplesse et adaptation, mais c’était plutôt joli boulot.
Et Matthieu était très content d’avoir pu passer partout où le planing le demandait dont derrière certains engrais verts,
et on devrait pouvoir installer « dans les temps » les occultations pour les premiers semis de plein champ. C’est plutôt rassurant pour un paysan-maraîcher en Bio, comme situation 🙂 ! Pour l’instant, et contrairement à l’année dernière, on ne démarre pas la saison avec un handicap.
Ça commence à sentir la fin de la saison maraîchère d’hiver : tout le monde s’est mobilisé pour la dernière récolte de chou de Bruxelles,
un des légumes qui ont été martyrisés par les excès des pluies en 2024. On espère ranger l’échec de ce carré dans notre grand coffre à mauvais souvenirs !
Ce début mars nous y aide : les navets violets poussent à vue d’œil, en tendant l’oreille, on pourrait presque « hear the grass grow » (vidéo d’époque).
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