Sans surprise, la météo du moment n’est pas modifiée par la composition de l’Assemblée Nationale… alors « comme d’hab » et particulièrement du côté de l’entretien des cultures, et comme on le dit maintenant en toutes circonstances : « c’est compliqué ! ».
Pas une semaine sans journées avec pluies orageuses souvent bien fournies.
Les échalotes qui avaient été arrachées et laissées séchées au soleil,
les Biaux Jardiniers ont donc dû les rentrer et mettre en route le local pour leur séchage par ventilation.
Cette semaine à nouveau il y a eu beaucoup d’intenses sessions de binages puisque chaque pluie aide les adventices à « repartir » après chaque passage des outils. Et c’est comme ça qu’on retrouve des adventices déjà bien développées (donc concurrentes efficaces de nos légumes) de plus en plus difficiles à détruire.
Alors… on « varie les plaisirs » d’autant plus que les situations des cultures se diversifient avec leur développement.
La BPO
Avec sa barre porte outils, la « fameuse » BPO, le Biau Jardinier a biné les cultures déjà bien développées par un passage des « dents fines » – une seule par entre-rangs. Elles binent
et réalisent un mini buttage qui aide à maîtriser mécaniquement l’herbe sur le rang lui-même.
Mécaniquement… donc économie à venir de travail manuel à quatre pattes ! Ah, quels feignants ces Biaux Jardiniers ! Et, en plus et bien sûr, ils utilisent « en même temps » les éléments avec les dents souples à soc patte d’oie et dent plus raide à soc large pour, du même passage, biner en plus les allées permanentes.
Matthieu a donc biné ainsi le carré de panais
et le premier carré de carottes.
Autre outil qui a « chauffé » cette semaine aussi :
La Duo
à nouveau dans le carré de betterave rouge,
les carottes.
Ça a fait duboboulo.
Au bilan, et même si il y a parfois des ratés qui nécessiteront un deuxième passage des mains Biaux Jardinières armées d’un couteau, les carrés de carotte et autres semis direct sont actuellement plutôt jolis.
Doigts souples
Pour limiter au maximum le désherbage manuel sur le rang (rappel : Ah, quels feignants ces Biaux Jardiniers ! ) un autre outil que l’on aime bien utiliser : les doigts souples, montés sur la bineuse Bärtschi
et qui vont détruire les plantules d’adventices sur le rang lui-même, « en même temps » que l’on bine entre les rangs.
Là aussi, et bien que les repousses de pomme de terre aient bénéficié très régulièrement des pluies abondantes après les précédents binages,
ça a fait plutôt duboboulo.
Si « dame Météo » nous autorise à faire ça très fréquemment tout en n’envoyant pas la pluie dans les 1 ou 2 jours, on voterait pour !
Mais non, un gros arrosage du ciel était annoncé, alors préventivement, et en guise d’adaptation à l’adversité, le Biau Jardinier a fait, juste avant l’orage, du travail avec
la herse étrille
qui nous permet de travailler superficiellement toute la surface de la planche et des allées
par ses dents fines dont la délicatesse de travail se règle par la tension affinée de ressorts individuels.
La terre superficielle commençait à sécher un petit peu, le Biau Jardinier a donc fait un ultime passage. En dehors des heures de bureau évidemment. Et sous ciel se noircissant de menaces d’arrosage.
Et, nouveau rappel : ça a fait « duboboulo »
Alors bien sûr, ça sera loin d’être efficace à 100 %. Mais c’est toujours ça. Et pour des récoltes il suffira de, comme qui dirait il y a quelques quinquennats, travailler plus pour… vendre au même prix.
Mais bon…
du côté des plantations
les Biaux Jardiniers continuent la mise en place, au fond d’un léger sillon, de divers choux pour l’automne et l’hiver
chacun en son temps, sans oublier de les protéger des attaques d’altise qui, et c’est bien dommage, ne sont que relativement moins agressives en année pluvio-orageuse…
Plantation aussi, mais manuelle, d’une série série de fenouils, et bien sûr de l’habituelle tournée de salade. Pas loin de dix mille plants. C’est donc un peu comme les coups de pieds dans le bas du dos : ça fait beaucoup de bien quand ça s’arrête !
Du côté des récoltes,
il y a eu une belle commande de bottes de côtes de bettes
et c’est le début de la fin de l’absence de tomates.
et bien sûr tout ce qu’il faut pour que les abonnés à nos paniers de légumes continuent à disposer d’une alimentation variée et de saison.
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