Temps froid cette semaine, quelques moments de beau ciel

après un mini passage de neige qui n’a pas couvert grand chose…

et n’a pas tenu sur la végétation.

Ce qui n’a pas empêché de continuer les récoltes de racines d’hiver : les betteraves rouges étaient au planning ce jour là. Mais ce genre d’intempérie ne fait pas gagner du temps à la récolte…
ne facilite pas du tout du tout le travail de la lame souleveuse…

ni, ensuite, celui des Biaux Jardiniers à genoux dans la planche, bien loin de là, surtout quand quelques jours – et quelques pluies ! – plus tard, entre les planches, c’est plus des allées, qu’on a, c’est « d’la gouille ! » (comme on dit par cheu nouzautres).
Vraiment, cette année, on aura été en…nuyés « tout le temps » par la flotte :
- pour, en saison, biner – et ne pas y arriver assez bien, donc avoir de l’herbe
- pour, en fin de saison, récolter – et perdre en rendement, et « en même temps » y passer bien du temps.
Mais bon, les récoltes de légumes du stock d’hiver, navets, radis, betterave, carottes, etc… satisfaisantes sauf exception, les Biaux Jardiniers commencent à en voir le bout.
Une récolte qui commence, par contre, c’est le chou de Bruxelles !
En début de semaine, Biocoop Chalon en a passé une première commande, et c’est la Biau Jardinière Canal Historique qui y est allée…

… évidemment équipée d’une cote à bretelles étanche, et de son sweat polaire non seulement à capuche mais aussi à bas des manches et poche ventrale en ciré étanche et souple. Et son bonnet – népalais et solidaire – sur la tête.

Ça a été encore bien vite fait : çà s’oublie pas ! Et, quand quelques jours plus tard, il s’est agi d’en récolter pour les paniers à la ferme, pour l’Alternatibar, et ceux des nombreux et fidèles abonnés de la Guillamap, ce sont les Biaux Jardiniers en titre qui ont fonctionné. Un quatuor 100% masculin ce jours là : Matthieu, Mike, Valentin et Vivien. Et pour préserver le droit à l’image de cette équipe au travail…
le chargé de comm et photographe a choisi un point de vue… postérieur. Bien malin qui les identifiera.
On avait craint le pire pour cette culture qui a été très mal à l’aise toute sa saison, très irrégulière, avec même des quasi disparitions, et toujours concurrencée par des adventices que les coups de pluie faisaient repartir après chacun des binages que le Biau Jardinier avait réussi à glisser entre les « arrosages » du ciel. Alors, et même si le rendement total ne sera pas complètement à la hauteur, il y a quand même de la satisfaction à constater que c’est bien moins pire que si ça avait été plus pire… Une récolte « assez moyenne » c’est pas vraiment beaucoup plus vite récolté qu’un bien bonne récolte.
Oui : le Bruxelles, c’est une culture « chère », que bien des collègues évitent, car difficile à vendre à son prix de revient en récolte manuelle… Face à la culture industrielle… y’a ka voir comment ki font !
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