L’Agriculture Biologique l’a emporté sur les Travaux Publics (pour une fois) car pour repiquer tous les plants en retard avant les orages annoncés, la moitié des Biaux Jardiniers n’a pas fait de… pont… (de l’Ascension)
Travail de la terre plutôt que repos en béton armé. Sûrement on aura droit à la légion d’honneur agricole, dont au sujet de laquelle on la gardera quelque délit qu’on commette ensuite (brûlage d’office de Biodiversité, de direction de l’environnement, dégâts aux communes et départements, etc…) par respect pour la fonction présidentielle ? Non : agriculteurielle… (voir ici l’actu de Philippe, notre camarade du Lot)
On avait commencé cette période de repiquage « intensif » par la
plantation des pastèques
réalisée avec « la ferrari », notre planteuse
- à bêches (donc pour paillage)
- mono-rang (donc pour cucurbitacées).
La description en images de son fonctionnement dans cet article.
Ça a dépoté,
avec le sourire.
On a aussi fait la
plantation du céleri-rave
sur deux rangs, réalisée elle avec la planteuse rouge (détails illustrés ici), la seule de leur cheptel que les Biaux Jardiniers aient achetée neuve. Opération assurée cette fois ci par Timothée et Valentin sur la machine attelée à l’arrière,
Matthieu sur le tracteur muni du godet avant pour le transport et le stock de caisses de motte,
et roule ma poule !
Et les plants ont super bien démarré : on a pour la première fois réussi à bien adapter le système de « giclette » qui dépose un peu de l’eau embarquée dans la citerne jaune de l’outil directement juste sous la motte en cours de plantation. Bien contents !
Plantation des « petites courges »
ainsi nommées parce que nous en produisons moins car elles sont moins consommées : spaghetti, chesnut, pomme d’or, etc… Culture sur toile noire tissée (contre les herbes concurrentes et pour l’économie d’eau) et plantation manuelle, par Alice et Morgane.
Plantation « des courges »
Dans les carrés pour les courges d’automne-hiver, dès que ça commençait à ressuyer, Matthieu avait détruit la levée d’herbe par une travail superficiel de vibroplanche autoconstruit
et ensuite paillé les planches en film noir biodégradable avec la dérouleuse ID, un des derniers investissements des Biaux Jardiniers Canal Historique.
Les plants – qui avaient pas mal attendu – on les a amenés sur place avec le vieux plateau
et roule ma poule.
C’est moins reposant que prendre le pont, mais ça se fait quand même. Bravo Alice et Matthieu !
Et tout de suite après, on a pu arroser,
parce que, après avoir réalisé en semaine la finition des prises d’eau « du bas »
Charlie lui aussi, bien qu’entrepreneur de TP, n’avait pas fait… de pont : pour terminer la pose de la conduite
et la raccorder par un té à vannes à l’alimentation existante.
et reboucher. Il ne restait au Biau Jardinier qu’à étancher les raccords, vannes et coudes de surface, et y installer les filtres – déplaçables – et bien sûr, les tuyaux souples.
Dans d’autres carrés, le sujet était à la
destruction de faux semis.
initiés depuis un moment. C’est la première fois que des planches vont être menées en semis direct dans cette parcelle, on a donc bien anticipé.
Les adventices présentes étaient déjà un peu développées,
mais…
- on attendait que ce soit assez ressuyé
- les journées n’ont que 24 heures (et c’est pas mal non plus !)
Matthieu les a détruites avec le vibroplanche
à rouleau agressif.
Le résultat était joli, nous donnant la satisfaction d’un travail efficace : c’est bien pour le moral, surtout en période météo « compliquée » (comme on dit maintenant pour laisser là où elles sont les manes du militariste d’empire Cambronnne).
Il y aura le temps pour encore d’autres faux semis, et ça ne pourra y faire que du bien pour faciliter l’entretien des cultures à venir.
Pas bien loin et en préparation de futurs repiquages, le Biaux Jardinier a commencé de broyer des engrais verts.
Les passages orageux ne facilitent pas du tout les cultures, c’est le moins qu’on puisse dire, et
les levées des semis
réalisés récemment sont plus ou moins à la peine. Si les derniers de carotte s’en sortent avec quelques irrégularités mais honorablement
les panais qu’on avait euthanasiés, puis re-semés, et ré-occultés, ont levé plus régulièrement, mais on est loin du top : le creux des sillons, érodés par la violence des précipitations, a « retenu » les fragiles germes en bien des endroits.
Le résultat est meilleur qu’au premier semis, on n’a donc pas travaillé pour rien. Mais il est trop tard pour à nouveau recommencer dans l’espoir d’un meilleur résultat : on se contentera donc de la culture comme elle démarre, avec une moindre récolte en perspective.
Jolis paniers
Le travail fourni depuis ce début d’année amène de belles récoltes et de jolis paniers, copieux de sept de légumes bien variés à nos abonnés. Pourvu que la grêle laisse durer !
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