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Plantation des poireaux

photo d'ensemble de la parcelle de poireau sur fond de haie bocagère

Les conditions météo sont « en même temps »

  • assez sollicitantes quand il fait chaud,
  • et assez dérangeantes quand des pluies orageuses empêchent tout travail du sol,

 

et le mélange des deux apporte « en même temps »

  • une grosse pression des maladies,
  • et une grosse pression des herbes adventices.

 

C’est donc « en même temps »

  • tendu-tendu…
  • et pas facile-facile…

 

Mais toute l’équipe des Biaux Jardiniers fait face pour réaliser les divers semis, plantations et entretiens des cultures. On a enlevé l’installation qui permettait de protéger aubergines et poivrons de plein champ des éventuels coups de froid,

photo des arceaux chenille en cours d'arrachage dans le carré d'aubergine

Pour semer un autre carré de carotte, on a déplacé en bout de planches les toiles noires d’occultation mises en place il y a plusieurs semaines dans le but de lutter préventivement contre les adventices, (détails sur cette technique ICI).

photo du carré de carotte en cours de débâchage

Une fois le semis réalisé, ne restait plus qu’à re-poser les bâches : pour protéger la germination au calme et compléter l’occultation. Un un genre de « faire et dé-faire »… c’est toujours fatiguant, mais qui marche ! Et fait marcher 🙂 !!

photo on remet en place les toiles tissées noires par dessus les rangs de carotte semés

On a biné les dernières plantations de céleri-rave avec

la herse étrille,

photo d'ensemble du carré de céleri-rave entièrement hersé par l'étrille

un outil dont la souplesse des dents comme du réglage de leur agressivité permet de travailler « en plein » (entre les rangs et aussi sur le rang) et çà a féduboboulo en détruisant toutes les adventices en cours de levée, mais…

photo proche d'une planche de céleri-rave nettoyée d'adventices

bien sûr que les herbes « installées » depuis un moment avec un assez bon système racinaire puisque les orages leur ont régulièrement permis de « repartir » après chaque travail de préparation : poacée

photo d'une graminée indemne après passage de herse étrille

rumex,

photo d'un pied d'oseille très développé au bord d'un rang de céleri-rave

etc… n’en ont pas été binés pour autant. Il faudra sans doute intervenir « à la main », avec un couteau, ou avec un sarclot, par exemple celui (à Dr) que l’ami et collègue Yannick nous a forgé il y a peu, sur le vieux modèle (à G) de celui du Biau Jardinier Canal Historique. Ces deux sarclots ont accepté de poser devant l’objectif de notre ReporTerreFotograf,

photo des fers des 2 sarclots, l'ancien plus court et aux bords arrondis par l'usure

et se proposent comme question à notre jeu-concours de sujet du Bac 2025 :

  1. Épreuve de SVT : quelles sont les traces laissées par 36 annuités de maraîchage bio du Canal Historique sur la technique agricole ? Réponse : un manque de 35 mm de métal en bout du « fer » de l’outil à manche (qui n’est pas « manche »).
  2. Épreuve de philo : notre avenir dépend-il de la technique ? Réponse sur le site de la revue Reporterre.
  3. Épreuve de prévisionnisme : le Canal Historique résistera-t-il au plaisir de se promener pour tester le modèle neuf « in situ » – épreuve de latin –  un matin à la fraîche ou un soir à la fraîche itou et y « neutraliser » vite fait les quelques récalcitrants ?

 

Ça n’est pas un sarclot que Valentin a utilisé pour biner toutes ces… grr… indésirables qui levaient dans les planches de courge où le film noir biodégradable s’était défait, mais une des râpettes à long manche. Ça va bien aussi, comme outil de binage superficiel. Quand on pense qu’il y a des gens qui, pour suer, dépensent le prix du hammam, alors qu’en Bresse, on peut faire ça pour  rien… voire en étant payé !?!! Dans quelle matière du Bac ce sujet pourrait-il servir d’épreuve complémentaire ?

photo de Valentin binant manuellement les courges sous un gros soleil

Autre travail contre les adventices, mais avec la

bineuse de précision Duo,

et dans les panais. Le résultat de leur re-semis avait, moitié plein ou moitié vide, été un demi échec ou une demi-réussite.

photo des rangs de panais assez clairsemés et cependant correctement binés

Du côté des engrais vert,

en vue de mises en place à venir, on a commencé à broyer des mélanges semés en fin d’année dernière – et qui avaient été roulés fin avril pour coucher la céréale (voir les photos dans cet artcicle)

photos de planches en engrais vert b en fleurs à coté de fenouil d'été et planches pour fenouil d'automne

Dans ceux semés après les récoltes de fin d’hiver la végétation du mélange est belle,

photo d'un carré en mélange de féverole et phacélie

les premières fleurs de phacélie commencent à se dérouler et montrer leur belle couleur mauve. Les butineurs vont se régaler, les yeux Biaux Jardiniers aussi. Et la féverole suivra.

photo proche des premières fleurs de phacélie

Et puis…

c’est un des gros chantiers de repiquage que nous avons réalisé ces derniers jours :

la plantation des poireaux,

que nous faisons depuis 2023 avec la planteuse  dite « rouge » (la seule que nous ayons achetée neuve). On l’équipe d’un abri de marché qui, selon les années sert de parasol ou de parapluie.

photo vue de devant de tracteur et planteuse surmontée d'un parasol de marché

Avec une vitesse de plantation de quelques centaines de mètres à l’heure, c’est une activité qui mobilise tout le monde

photo de Matthieu au tracteur 2 Biaux jardinières sur la planteuse

chacun-e son tour.

Selon les conditions de sol du moment, il faut payer de sa personne pour fignoler quelque réglage, mais ça va drôlement bien !

photo de Matthieu à 4 pattes sous la planteuse pour modifier le réglage d'une pièce

En cours de travail aussi, on observe si tout va comme on veut.

photo de Matthieu au volant du tracteur en position de torsion pour contrôler le déroulé du repiquage

Pour planter, on pose les plants un à un dans les pinces des distributeurs qui en tournant, les mettront en place dans le sillon ouvert par l’outil.

photo des mains gauche tenant un paquet et main droite posant un poireau dans la pince

À noter que ce travail demande

  • de grandes compétences manuelles
  • de l’intelligence conceptuelle,
  • une attention toujours en éveil,
  • et une parfaite maîtrise de son sens de l’orientation.

 

En effet, les pinces étant sur une roue distributrice qui, comme toute roue, est amenée à tourner, (d’accord ?)

photo de 2 planteurs alimentant les pinces à la mainalors… pour planter à l’endroit, il faut poser le plant racine en l’air – donc « à l’envers » (d’accord ?)  pour que la machine ayant avancé (en avant) et tourné… une fois le demi-tour accompli le haut devient… le bas ! (d’accord ?),  de sorte que retourné,  l’envers « est » l’endroit (merci Albert Camus), ainsi, le plant posé « à l’envers » a bien sa racine « à l’endroit » « en bas » (en terre), et les feuilles « en haut » (en l’air) respirent : « à l’endroit » prévu !! Tiens, tiens, tout est dans le bon sens… près de chez nous… Zarbi…

sauf quand Vivien fait de l’humour pour la photo !

photo d'un poireau mis en place racine en l'air dans le rang bien planté

Bin voui, la plantapoireau… c’est dur ça dure !

=> Les rangs sont longs

photo en perspective de rangs de poireau repiqués à la machine

=> les planches nombreuses

photo des planches de poireau en cours de plantation, au fond une de nos haies bocagères

=>  les carrés sont quatre prévus cette année. « Mine de rien », ça fait plusieurs kilomètres de rangs : la seule plantation sur la ferme qui ne se fait pas dans la journée.

photo d'ensemble des carrés de poireau sur fond de carrés d'engrais vert puis de haie bocagère

Arrosage

Dès le début de la plantation, Alice et Timothée mettaient progressivement en place les rampes d’arrosage.

photo d'ensemble, les départs près de la bouche d'eau, les tubes distribués dans les allées

Ce travail consiste

  • à répartir les séries de tubes à leur espacement voulu, une rampe par carré

photo du transport manuel des séries de tubes à leur place entre les planches

  • à distribuer les raccords de tubes, les départs d’arrosage qui alimenteront les asperseurs,

photo de Alice et Thimothée qui distribuent les raccords et départs d'eau tous les12 m

  • à les assembler, sans y mettre de terre.

photo d'ensemble de l'assemblage manuel de tout le système d'arrosage

Les cultures

vont bon train, que ce soit les premières courges sur toile noire tissée,

photo du premier carré de courge déjà bien développé

les pommes de terre, dont la dernière plantation fleurit,

photo des pommes de terre aux fleurs rosées

les tomates sous leurs bi-tunnels, cultivées sur terre nue, donc binées très souvent,

photo de l'échelonnement des plantations de tomate sous un bi-tunnel

tout ce petit monde végétal sous la pression des maladies due à l’alternance de chaleur et d’orages, pression… contagieuse !

Alors, aujourd’hui mercredi, nous répondons à l’appel

photo d'une pelle ronde avec son manche bois appuyée contre une pile de palettes

du 18 juin.

La Bio avait perdu une bataille [1]Sous les coups répétés de la macronie,

mais l’agrochimie « majoritaire » [2]n’exagérons rien : 50 % des voix de 50 % des agriculteurs n’a pas gagné sa guerre contre le Vivant !

photo d'autocollants sur voiture pas de pays sans paysan allez les bio

* * * * * 

References
1 Sous les coups répétés de la macronie
2 n’exagérons rien : 50 % des voix de 50 % des agriculteurs

Aller plus loin

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