Ça y est, la saison du
radis botte
commence, et les Biaux Jardiniers en sont bien contents. Leurs abonnés de paniers le seront aussi. C’est l’printemps !
Temps froid et ciel gris
comme douceur sous ciel grand bleu,
le bottelage de radis mobilise en règle générale toute l’équipe, d’autant qu’en ce début de saison,
on a dû botteler les deux premieres séries quasi en même temps : malgré le bon décalage des dates de semis, luminosités et températures qui ont « fait du yoyo sur une grande échelle » [1]faut quand même être agile !!! durant ces dernières semaines, ont fait que « ça se percute ». Aléas de la météo…
qui peuvent se transformer aussi en aléas de vente, mais la demande de nos différents débouchés fera face, tout va bien. C’est la loi dans notre métier paysan : travail comme résultats nous sommes parfaitement
« soumis » à la météo.
Ces derniers temps, nous avions eu plusieurs périodes de temps très gris, froid et gel, qui avaient imposé de protéger par des voiles thermiques les cultures que ce soit en plein champ
comme sous tunnel,
mais sous ciel manquant de luminosité (pour le moins…) quand on ajoute un voile, on perd encore un peu de luminosité pour les cultures. « C’est compliqué », comme on dit (en société pour ne pas sortir du vocabulaire de l’académie…).
Après froid et grisaille, dès que la météo passe à froid et soleil, ça se réchauffe progressivement sous les tunnels, et sans surchauffe rapide grâce au pignon bâché par filet brise-vent – et non pas étanche – qui fait perdre un peu de précocité, mais cette continuelle aération des cultures est tellement bien adaptée à notre Bresse humide.
Et quand les journées chaudes se succèdent, pour éviter les surchauffes, on débâche les cultures
en s’y mettant un à chaque bout
pour regrouper le voile dans une allée centrale.
Visite de journaliste
Chargée de la série d’articles sur le quotidien de responsables d’entreprises, une journaliste du JSL, le quotidien départemental, a passé toute une journée « en immersion » au Biau Jardin. Après un tour complet de la ferme expliquant les tenants et les aboutissants de la production maraîchère en Bio,
elle assisté à tous les épisodes de travail de la journée, notamment récolte de radis, préparation des endives
pour les paniers et commandes,
gestion de l’aération latérale des tunnels, arrosages, etc… etc…
évidemment souvent accompagnés de réponses à des coups de fil. Le Biau Jardinier a aussi fait du
broyage d’engrais verts
dans différents carrés.
Le mélange hiverné poacées + fabacées s’est bien développé pour des semis relativement tardifs, et il est temps de préparer les planches prévues au planning : broyage, incorporation superficielle, buttage, fissuration de la planche, finitions de surface… vont se succéder sur 5 à 10 semaines : avant les mises en place prévues au plan de culture.
Quelques reprises de planches permanentes, avec le cultibutte, mais seulement « où ça allait ».
les journées ensoleillées n’ont pas suffi à « boire » la trentaine de millimètres d’eau de pluie tombés avant.
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Deux films
Deux films dispos pas longtemps, à ne pas rater (et gratuitement) :
- Mjolk, la guerre du lait, fiction islandaise, par le réalisateur du magnifique « Béliers ». Lien
- Oh la vache ! documentaire. Lien
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↑1 | faut quand même être agile !!! |
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