Çà y est : nous sommes maintenant en période de restrictions d’arrosage. Comme l’année dernière… comme il y a deux ans… comme il y a quatre ans… Les Biaux Jardiniers essaient de s’adapter à ces évolutions… (en espérant que les légumes aussi !). Notamment depuis ce printemps par l’automatisation de toute l’installation d’arrosage.
Les engrais verts de sarrasin ont commencé leur floraison.
Il était donc temps de les incorporer, car le but n’est pas, même si la fleur en est belle et très visitée, de les laisser grainer et d’avoir des carrés garnis de sarrasin en fin d’année voire l’an prochain !
Jardin «à donf»
Repiquages
À la mi juillet, les Biaux Jardiniers jardinent encore «à donf» : semis et plantations, récoltes, entretien, etc… vont bon train. Ces derniers jours notamment, repiquage du plus gros de la gamme de chou d’hiver.
Comme matériel, c’est la vieille planteuse à pinces qui a été sollicitée, «animée» par deux jeunes planteur(e)s. Et bien sûr le tracteur avec son conducteur !
Récolte
Il y a eu aussi la récolte des échalotes. Elles ont été soulevées avec l’arracheuse, et après un rapide petit ressuyage au sol…
… elles ont été mises en palox le jour même et montées dans le local pour séchage par ventilation.
Le chargé de comm› a profité de l’évènement (!) pour mettre à jour et re-publier la fiche légume «échalote» qui était devenue transparente, victime d’un «beuggue» informatique apparemment inguérissable par les spécialistes qui nous tiennent bénévolement la main dans ce milieu hostile du virtuel…
Chantier «à donf»
Achat d’occasion
Les journées sur la ferme sont actuellement bien remplies aussi car les circonstances ont poussé le Biau Jardinier à se lancer «à donf» dans un gros chantier qui n’en était cet hiver qu’au stade de projet en cours de mûrissement…
En effet, pour travailler plus rationnellement et avec plus de confort, le projet était d’utiliser la surface sous l’auvent du bâtiment pour agrandir le local de préparation / conditionnement des légumes et paniers. Et par conséquent donc de ranger dans une extension les outils et fourgons qui y sont abrités. Tournait aussi dans la tête du Biau Jardinier :
- la création d’un petit quai facilitant le chargement du fourgon au diable avec une pente assez douce,
- l’amélioration du stockage et de la manutention de la plaquette bocagère qui sert au chauffage,
- etc… etc…
Mais en ce début d’année, coup de théâtre local : la grosse pépinière ornementale située à quelques pas de chez nous a été fermée par le groupe propriétaire. Tout le personnel a été licencié, et l’affaire mise en liquidation. Le Biau Jardinier a donc dû choisir plus vite que prévu à l’origine ! Et il a soumissionné pour la serre chapelle qui abritait le travail à la rempoteuse, qu’une fois le permis de construire accordé, il a décidé de déménager et remonter dans la cour de la ferme.
Démontage
La première partie de l’affaire avait donc commencé par le démontage du bâtiment. Il a pu se faire dans de bonnes conditions de sécurité, de confort et de rapidité avec la nacelle louée chez Grebert.
La première opération s’était déroulée sous le soleil,
mais pas la deuxième.
Pour une année sèche…
Transport
Un des intérêts d’un achat si proche est qu’il n’a pas été nécessaire de tout démonter, le transport pouvant se faire par morceaux. Et que le kilométrage était bien faible : le chargement s’est fait un jour que Charlie «passait devant». Il a ensuite suffi de reculer sur la plateforme en haut du jardin : pratique ! Et, à nouveau dans cette circonstance, le Biau Jardinier s’est encore félicité d’avoir tant investi en 2016 dans du TP dès sa première année d’installation. Parce qu’il en a fallu des heures de pelleteuse à chenille, des camions de caillou pour sécuriser l’accès au jardin !
Et c’était une bonne idée d’investir encore un peu plus pour créer cette grande plateforme lieu de stockage de matériaux, rangement de matériel, surface de manœuvre et retournement de poids lourds lors de leurs livraisons, parking et autre…
Mais bien que la distance soit courte et les engins performants, quand il faut attraper à la main les fermes de charpente, les descendre du plateau porte-char et les empiler… ça reste une activité très physique !
Une fois tous les morceaux de la serre chapelle «rapatriés», les commandes passées, les dates fixées pour la réservation des matériels de location et l’aide d’un artisan local, le Biau Jardinier s’est lancé dans le remontage.
La suite du chantier bâtiment chapelle est accessible par ici.
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