Avant de partir en vacances, le Biau Jardinier avait – évidemment ! – fignolé tous les travaux d’entretien, de façon que « ça puisse attendre ».
Tout avait donc été bien biné, voire butté.
Violent orage
Mais c’était sans compter sur la vilenie de la politique météo menée cette année et qui est toujours en place : les éléments ont en effet lâchement profité de l’absence du chef parti en villégiature pour souffler très fort (le maïs doux n’a pas bien aimé…)
et balancer nuitamment environ 70 litres d’eau par mètre carré de terre en moins d’une heure. Comme on dit, « y’en a sacrément dévissé ». Tant que dans les choux de Bruxelles – cultivés cette année dans le point bas du jardin – l’eau qui a mis deux jours à s’infiltrer a bien asphyxié les survivants de cette année mouillée.
Quelques jours plus tard, les premières victimes « fanochaient », signe d’une proche fin de vie peu enviable…
Et dans les carrés de poireau, la terre du jardin, « battue », mène la vie dure aux cultures, poireau notamment.
Dès que les conditions se sont améliorées, le Biau Jardinier a repris les planches qui doivent être plantées immédiatement avec le cultibutte auto-construit. C’était limite,
mais prudemment réglé pour une action superficielle, ça a fait du travail honnête.
Mais pour les cultures en place, il faudra attendre un peu.
Repiquages
Reprendre les planches déjà préparées, il ne fallait pas traîner car il y a pas mal de plantations en cette période de mise en place de plusieurs « séries » dont nous essayons d’échelonner, en plein champ et sous abris, les récoltes de l’automne jusqu’à la sortie de l’hiver. Certaines plantations sont faites à la main sur planche filmée en biodégradable,
d’autres mécaniquement avec une équipe féminine sur la planteuse rouge
et Matthieu sur le tracteur (orange : du point de vue esthétique, c’est pas trop bien assorti…).
Les planches sont assez longues
et la vitesse de travail de seulement quelques centaines de mètres à l’heure, l’ennui peut guetter !
Matthieu en profite donc parfois pour faire du bureau relationnel en distanciel, d’autant que le risque de se faire flasher avec le téléphone au volant est nul dans nos parcelles 🙂
Tout se passe donc bien, et en confort, pour les paysan-ne-s bien assis-e-s, comme pour les plants, bien bornés dans leur sillon qui se maintiendra bien frais.
Binages
Peu après, Matthieu a pu « glisser » dans un emploi du temps bien bien chargé un premier binage dans ce carré sur les choux-fleurs déjà bien développés
puis aussi dans les Bruxelles, en espérant sauver ce qui peut l’être.
C’est le début de la rentrée,
alors les ventes à la restauration collective redémarrent, et les Biaux Jardiniers récoltent
lavent,
mettent en caisse
et livrent, notamment de la carotte mais pas que.
Jolis paniers
Les cultures de tomate sont encore bien belles
et les récoltes des différentes variétés abondantes.
Les Biaux Jardiniers sont très heureux de pouvoir fournir, en cette année très humide et particulièrement exigeante, des paniers copieux et variés à leurs abonnés.
* * * * *