Sous les tunnels, les cultures d’hiver disparaissent une à une, au fur et à mesure de la récolte des scarole, claytone, mache, etc… Et nous préparons les planches de culture pour implanter les légumes de printemps : carotte, salade, radis, navet, oignon blanc, etc…
Une des précautions à prendre consiste à faire un « test azote ». En effet, comment deviner la quantité d’éléments fertilisants qui n’ont pas été consommés par la culture précédente ? et qui sera disponible pour la suivante ? Ce système permet de juger assez précisément la quantité d’azote disponible dans le sol à un moment donné.
On utilise tout simplement une « tarière » de fabrication très locale. C’est un tube coupé sur la moitié de son épaisseur à une extrémité de façon à pouvoir s’en servir de gouge pour prélever une petite quantité de terre dans une quinzaine d’endroits différents de la planche.
On mélange tout cela dans un seau. On en prélève un peu que l’on mélange à de l’eau distillée, et on fait une lecture avec une bandelette qui se colore plus ou moins en fonction de la teneur en azote de la solution de sol.
Il existe un moyen plus rapide, bien sûr : celui qui consiste à remettre systématiquement de l’azote sans savoir si il y en a besoin ou pas… pour le plus grand bénéfice du marchand d’engrais. Quand au bénéfice qu’en retirent notamment l’agriculteur, le consommateur, la nappe phréatique et l’eau potable, c’est une autre question, semble-t-il !
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