Oui, les préoccupations médiatiques changent : «c’est LA rentrée» ! Pour autant, vu du sol, chaleur et sécheresse continuent. Chez les courges pour le stock d’hiver, on serre les f…euilles,
et le bassin qui collecte les eaux de pluie des 1000 m2 du quadritunnel, après les 18 mm d’eau tombés du ciel depuis 15 jours, il a ce look :
RIEN DEDANS. «En même temps», fabricants de livres, rédacteurs de presse, influenceurs par vidéos, vendeurs de formations, etc… d’inciter sympathiques porteurs de projets et décidés bifurqueurs à faire du maraîchage… en arrosant avec le stock d’eau collectée par le toit. Certains font de bien tristes métiers… (qui a dit «toxiques» !? là bas au fond près du radiateur ?).
Pendant ce temps au jardin, donc vu du sol (=sur terre en «transition» vers le changement climatique qu’un ministre socialiste chasseur de mammouths négationnait sur ondes et écrans il y a encore peu), les paysans-maraîchers travaillent : c’est la rentrée. Et durant le break du 15 août, les Biaux Jardiniers avaient rentré pour les ventiler dans le «local dédié» les oignons récoltés : ça se remplit peu-tà-peu comme il faut.
Pendant le break, Matthieu a aussi préparé la commande de tomate à cuisiner qu’Alterconso organise dans ses 14 distributions de quartier lyonnais.
Au jardin, ça suit son cours, avec chaleur, sécheresse, travail de toute l’équipe en rotation vacances, arrosage, difficultés, sueur et résultats.
- Dans la famille des apiacées, les carrés de carotte pour passer l’année s’annoncent plutôt bien malgré un peu de pression maladie. Il y a aussi eu quelques petits passages manuels de rattrapage contre les adventices qui avaient échappé à la vigilance du premier commando,
et les fenouils pour ensoleiller l’automne se maintiennent en développement.
- Dans la famille brassicacées, les échelonnements du carré de chou fleur et aussi celui de brocoli sont en place.
chou rouge et cabus ça s’en sort assez,
mais coté frisé en feuille, ça pousse plus vite que son ombre…
Dans les carrés de navet et radis d’hiver, Matthieu s’est assis au volant du tracteur, Kim, saisonnière estivale, s’est assise au volant de la bineuse
et en route pour le mini-buttage des premiers semis
avec pour suivre plongeon direct dans le grand bain avec le délicat binage des derniers, au stade plantule, avec la bineuse de précision DUO. Plus stressant.
Et bien sûr, juste après, «cérémonie des filets» puisque les protections anti-insectes, pour les binages, on les enlève juste avant, et on les remet juste après…
- Dans la famille des astéracées, il y a eu de bien belles tournées de diverses laitues et batavias
qui ont régalé des mangeurs, sympathiques mais inconnus, lyonnais ou chalonnais . Et dans le carré de chicorée, celles en semis direct vont bien,
et les Biaux Jardiniers font tout ce qu’il faut pour que les repiquages suivent le plan.
- Du côté de «Chez LiLLi» l’entretien de la semaine du carré de liliacées
a été pour le premier buttage des poireaux, avec la très fameuse BPO auto-construite. Évidemment bien sûr…
- Dans la famille des chénopodiacées, le carré de betterave tient la route. Mais pourvu qu’il n’arrive pas trop vite !
Et sous tunnel, après un engrais vert de sorgho sarrasin précédemment broyé incorporé et qui ressemblait beaucoup à ceux-ci
plantation de côte de bette à hiverner : notre très fameuse 🙂 «race bressanne». Évidemment bien sûr…
- Sous tunnel puisqu’on y arrive bien que ça ne soit pas une famille botanique
les melon s’annoncent
les tomates sont belles, toujours cultivées sur planche permanente binée manuellement – avec amour et régularité par Mickaël – pour favoriser reproduction et installation des auxiliaires. Et allée couverte de toile contre les adventices, parce que à quoi bon ameublir manuellement un endroit où jamais ne poussent de légumes ?
Les tomates cerises poursuivent leur belle carrière.
Et du côté de l’avenir ??? Et bien oui, l’avenir, puisqu’il risque bien d’y en avoir quand même un… et que les Biaux Jardiniers, paysans-maraîchers y travaillent en maraîchage Bio EXtensif, et bien ils continuent les préparations de sol pour,
- dès que (si…) les température baissent un peu,
- quand (si..) l’humidité gagne un peu de terrain,
être fin prêts pour semer un de ces engrais verts pluriannuels diversifiés sur lesquels ils basent fertilité et durabilité de leur ferme maraîchère. Et qui réjouit autant leur terre par ses racines que leurs yeux par son spectacle.
* * * * *