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Sarclot ou Sarclo ?

Avec ou sans T, ne pas confondre sarclot et Sarclo. Il n’y a aucun rapport, et en plus, c’est hors sujet (peut-être) sur un site de paysan maraîcher bio depuis 1979. Mais bon…

Sarclot ?

Pour sarcler !

Sarcler, c’est détruire par le travail superficiel d’un outil les plantes indésirables qui concurrenceraient les cultures de vente. Et pour cela, on peut utiliser, comme on le dit dans la côte chalonnaise, un «sarclot». Le Biau Jardinier a acheté son sarclot il y a bientôt quarante ans, chez les forgerons proches de sa première ferme. Outil forgé, le sarclot a la partie travaillante montée sur un col de cygne, au bout de laquelle une douille permet de l’emmancher. Sur un manche en frêne si on a pour objectif la durabilité, le confort des mains, du dos, etc…

C’est un outil un peu lourd, donc paradoxalement très confortable… puisque le mouvement de balancier dispose de la force procurée par sa masse quand il redescend frapper une herbe. Mais il faut l’avoir levé…

Diversité des sarclages

Selon l’angle de travail qu’on lui donne par l’action du manche, la sarclot peut :

  • si sa lame est tenue quasi parallèle au sol, réaliser un travail très superficiel
  • si elle est utilisée un peu perpendiculaire à cause d’une position de travail plus penchée s’enfoncer et presque « piocher ».

Cette caractéristique d’utilisation permet de faire face à tout type de végétal, quels que soient son stade de développement, la forme de sa racine, etc… Le viticulteur bio a d’ailleurs recours au sarclot pour casser les quelques vivaces qui tentent d’échapper aux bineuses, piocheuses et autres disques, particulièrement dans les très jeunes vignes.

Lestage

Le sarclot est un outil très performant quand il s’agit de lester de terre les bords d’un voile de protection contre le froid. Il permet de prendre une bonne quantité de terre d’un seul geste, et dans le même élan de la poser sur la bordure roulottée du voile.

C’est donc une activité physique, mais peu pénible.
Comme de plus, son usage incite à travailler « en marche arrière »,  la pied gauche du Biau Jardinier maintient la bordure du voile bien en place, voire la retend un peu par un petit mouvement de pivot, pendant qu’armé de son sarclot travaillant à la force (modérée) des bras, il installe un peu de terre. À chaque pas ou une fois sur deux ou sur trois, selon la prise au vent prévue…

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Petits rattrapages

Le sarclot convient parfaitement pour supprimer calmement les quelques pieds d’indésirables qui tentent de s’installer dans les engrais verts jeunes, dans les bandes fleuries, pour quelques fignolages dans des cultures où deux ou trois adventices auraient échappé au binage par les outils tirés par le tracteur.

Entretiens méditatifs

C’est un outil qui correspond bien à une tranquille inspection détaillée des cultures, alliée à une calme intervention corrective. C’était en ce sens un fidèle compagnon du Biau Retraité quand il était en activité : sarclot en main, loupe en poche, yeux grands ouverts, à pas lents dans le jardin en tout début de soirée,

Buttage ?

Un p’tit peu !

Les Biaux Jardiniers se  servent du sarclot aussi un petit peu pour les buttages des fèves cultivées sous tunnel, saine activité qui entame le dérouillage physique du tout début de saison.

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Mais pas plus !

Les autres buttages – « les vrais » –  en raison de leur nombre, de la longueur des rangs de poireau, chou, pomme de terre, haricot, etc… sont évidemment réalisés, avec les outils adaptés, attelés au tracteur. Principalement la très fameuse BPO, la  Barre Porte Outils auto-constructible.

Trouver un sarclot ?

Bien évidemment détrôné dans son principal usage de lutte contre les adventices par les divers progrès généreusement proposés par l’industrie chimique alliée au « développement » agricole des années 1960

Sarclo !

Sarclo, ou Sarcloret,de son vrai nom Michel de Senarclens Chinet : auteur compositeur interprète suisse romand.

  • Selon ses dires, il «est à la chanson francophone ce que le trou est à la passoire : une nécessité.»
  • Il chante ses compositions, et aussi Jean-Villard Gilles.
  • Il chante ses traductions de Bob Dylan, puisque selon ses dires là aussi, «les traductions de Dylan, c’est comme les crottes de nez : on préfère les siennes».

Et après ces quelques légèretés, un peu de chanson :

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