Une fois monté le gros de la structure des 5 bi-tunnels (voir ici), et avant de pouvoir bâcher, le boulot consiste à installer tout le système de
fixation des bâches
aux tunnels. Les profils, doubles, sont progressivement courbés
pour être fixés aux pignons
par vissage.
En bas de pente et vissés sur les barres adaptées,
ils permettront la tension du film de couverture ainsi que la fixation de l’aération.
Pour ensuite le bâchage, c’est la météo qui a décidé du planning : un passage très venteux menaçait, avant de la pluie… Les poseurs ont donc choisi de s’en tenir là pour la construction de la structure et de profiter du calme en se dépêchant de bâcher avant le coup de vent : tout le monde a été mobilisé. Aux aurores. Et pas mal de matériel aussi, bien sûr.
Déroulage des bâches
Le manuscopic porte la bobine de film.
À l’autre extrémité du tunnel, le treuil,
installé sur le manuscopic, et commandé depuis le sol. La corde de tirage est emmenée au bout
pour clipser, par un profil sur la barre de tirage, la bâche à dérouler.
De chaque coté du tunnel une personne tire la bâche
pendant qu’une autre évite tout « accroc ».
Le tout en criant les consignes de guidage du treuil.
Dès que c’est fait, on se dépêche de clipser grosso modo la bâche
avant de rapidement passer à la suivante tant que la météo nous laisse tranquilles.
Et ainsi de suite.
Tension de la couverture.
La barre portant le profil de fixation de la bâche, assemblée aux arceaux par un collier serrable, est vissée à chaque extrémité du tunnel ;
et installée selon la cote
qui permettra de la descendre grâce à un « outil-qui-va-bien-pour-ça »
qu’on déplace à chaque arceau, pour tendre la bâche. Et fixer le cavalier à la cote prévue.
« À l’intérieur »,
maintenant qu’il commence à y en avoir un, les vissages vont bon train : bracons des arceaux,
chandelles et renforts
pour les barres de culture.
Et sur les côtés,
tout au long des tunnels, on installe le fil de fer
qui permettra de fixer les bavettes,
indispensables pour éviter les courants d’air froid « sur le nez » des radis et autres salades.
On installe aussi les portillons
les pattes pour fixer à juste hauteur le mécanisme d’enroulement de l’aération latérale.
On fixe l’étanchéité à chaque extrémité de chaque aération latérale,
on filme autour des portillons, etc…
C’est aussi le moment d’assembler et poser les mécanismes d’enroulement des aérations latérales.
Les bâches de côté sont déroulées avec un petit système tout simple (qui permet un travail propre)
et sont clipsées dans l’emplacement libre du profil de tension de la couverture
puis avec précision sur le tube bas qui en permettra l’enroulement (horizontal !).
Et les tubes anti-battement sont posés.
glissés en haut dans la pièce prévue-pour
et en bas autour du tube coulé en fondation.
« Aux pignons »,
les noues sont installées et le film raccordé
les demi-lunes sont couvertes d’un film tissé facilitant l’aération,
les tubes de maintien des pignons enroulables sont fixés, le chéneau est équipé d’une plaque d’un coté
et de l’autre d’une naissance pour raccordement à la descente d’évacuation.
Et voilà !
Et alors on sème des radis ?
Euh… et bin voui… euh… en fait, non… euh… on… mais… euh… on… oui… on…
- on reprend le terrain qui s’est enherbé depuis tout ce temps
- on le fissure car il a été « tout pautriché » ((in french in ze text) ) par le chantier
- on trace l’emplacement des planches permanentes
- on déroule les fils pour les cultures ramées à venir
- on pose l’installation d’arrosage (tubes, asperseurs sur tubing, purges,vannes, programmation, etc…)
- on raccorde l’arrosage au système de distribution d’eau de la parcelle
- on monte les planches permanentes à la butteuse
- on ameublit leur profil au cultibutte
- etc…
et après tout ça, oui, on préparera pour le semis, et oui, on sèmera des radis, des carottes, on repiquera des salades, etc… etc…
Mais quel légume dans quel tunnel ? ?
Pour répondre agronomiquement, Les Biaux Jardiniers vont re-jouer au « rubix’cube de la rotation ».
(À suivre !)
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