Des récoltes
Les récoltes des légumes du stock d’hiver continuent d’aller bon train : on a terminé de rentrer le cèleri-rave,

pas très gros mais ça va bien, et ceux qui en ont mangé le trouvent particulièrement doux cette année tout en étant goûteux.
Autre récolte à l’ordre du jour, les radis d’hiver. Là aussi après avoir passé par dessous la lame souleveuse (auto-construite) montée sur la barre porte-outils (auto-construite) – la très fameuse BPO (!) –

les Biaux Jardiniers arrachent, effeuillent et mettent en cagettes

pour en remplir des palox, qui seront conservés dans le local en froid humide.
Les choux cabus eux aussi sont rentrés.

Gel
C’est la fin de « Dédé l’Indien » : les journées à 18° avec des mini de nuits à 2 chiffres sont remplacées par des maxi à un seul chiffre… et des nuits de gel.

Les engrais verts s’ornent des figures du froid

Les films des tunnels, de transparents, deviennent blancs de givre : si on les conduisait, il faudrait gratter pas mal 🙂

Bien sûr, les Biaux Jardiniers avaient arpenté les planches pour installer des voiles de protection contre le froid, soit directement sur les cultures

à différents stades,

soit sur les petits arceaux chenille quand on tient à éviter mieux les contacts entre le voile et le végétal à protéger.

- C’est bien plus long : puisqu’il faut poser les arceaux chenille.
- C’est bien plus cher : puisqu’il faut avoir investi dans un stock conséquent d’arceaux.
Mais selon les légumes, c’est incontournable. Et ça va bien. Alors…
En plein champ, quelques cultures en cours de récolte sont elles aussi voilées, mais les engrais verts, même très jeunes bien sûr que non

et le choux milan type Pontoise de même, qui restera au champ jusqu’en février voire mars !

Chantier talus Ouest
Du côté Ouest de la plateforme sur laquelle les Biaux Jardiniers Canal Historique avaient construit leur bâtiment bioclimatique (détails en photos par ICI), l’ordre du jour est aux modifications ; pour améliorer les rangements. À l’époque, un petit tunnel blanc avait été installé et couvert d’une bâche blanche épaisse. Il y a maintenant 16 années.

Pour modifier les lieux, le premier épisode consiste à couper la végétation qui s’est développée sur les talus. C’est bien évidemment Benjamin qui a fait le chantier. Avec tout son savoir faire de forestier écolo, et ses élingues pour sécuriser en cas de proximité immédiate !

Sur la talus Sud, il y avait surtout de l’aulne, et sur celui de l’Ouest, du robinier, qui fera quelques jolis piquets.

« P… » de chevreuils !!!
Notre carré de chicorée Pain de Sucre, nous le protégeons des chevreuils par des filets de cloture électrique. Que nous achetons, évidemment. Sans aide aucune, comme de bien entendu.
Les filets de cloture autour de notre carré de chicorée Pain de Sucre, nous en complétons la protection contre les chevreuils en l’électrifiant, avec une batterie solaire. Que nous achetons, évidemment. Sans aide aucune, comme de bien entendu.
Et quand les chevreuils bouffent quand même quasi toutes les chicorées Pain de Sucre… soit quelques milliers…

les Biaux Jardiniers font une demande d’indemnisation à la fédération de chasse, structure en charge exclusive de la lutte contre les nuisibles. Qui envoie son expert. Qui passera. Et qui fixera le montant de l’indemnisation. Et on la recevra. Après…
« P… » de chevreuils!!!
PS : nous ne manquons pas non plus de dégâts causés par les faisans, certains, semble-t-il issus d’élevage pour « repeuplement ». Les dégâts causés par ces populations – sur notre production de pastèque principalement mais aussi autres légumes fruits de la fin d’été – sont parfois TRÈS importants. Et ne sont « pas indemnisables ».
Parce que. Et toc.
C’est agaçant.
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