On peut dire que depuis quelques semaines, nous ne manquons pas de pluie… Dans certains de nos prés, il y avait même pas mal de flotte, mais… ça commence à s’arranger ! Oui oui oui !! Preuve par la photo :

C’est comme qui dirait « moins qu’hier et plus que demain ».
Dommage qu’il n’y ait au jardin absolument rien qui demande de l’arrosage… À peu près tout ce qui devait l’être a été récolté et stocké dans les différents locaux de conservation de notre bâtiment bioclimatique, mais non sans mal, et les dernières carottes ont souffert du trop d’eau. Ceux qui souffrent, aussi, ce sont les chauffeurs qui accèdent à notre ferme pour « la ramasse » de ce que les Biaux Jardiniers expédient

ou ceux qui marchent, roulent et manipulent dans la cour…

Bref… çà gouille !
Enfin… face à l’adversité, et chaque fois qu’on peut rester à l’abri, on travaille à l’abri : on a fait ces jours-ci quelques sessions cagettes. Parce que oui, des cagettes – sans parler des caisses bois (qu’on achète d’occasion et dont on ne peut récupérer qu’une partie) – des cagettes, on en a tout un stock :
- des bi-colorées grises profondes pour des récoltes lourdes (voire du stockage),
- des bi-colorées grises basses de Alterconso
- des bi-colorées blanc/bleu basses des paniers de la Guillamap,

- ou pour récolter les tomates

- des bi-colorées rouges/beige profondes,
- des beiges moyennes,
- des rouges « caisses à pommes » (mais « de terre » chez nous)
- des beiges profondes,
qui servent pour ranger les légumes préparés

avant qu’on confectionne les paniers (blanc/bleu pour la Guillamap)

Et puis, des cagettes,
- on en utilise aussi certaines profondes pour conserver au froid en pile des légumes fragiles,
- et puis même des bi-colorées blanc/bleu pour faire pousser les endives
Bref,
- y’a pas mal de cagettes,
- pas mal de modèles,
- pas mal d’usages,
pour une seule ferme.
Et donc… à force, y a pas mal… de cagettes sales.
Bin oui.
Et comme, en pleine saison, on a la pression de… la saison, on lave juste ce qu’il faut. Mais quand commence la saison de l’endive alors là, plus moyen de négocier : on fait souvent des grosses sessions de lavage, et on appelle çà « la période plus calme » 🙂 ?!
L’opération se passe en deux temps, qui sont trois (mais pas sur un air de valse)
On approche des piles du stock de sales,

et on les passe une à une dans la laveuse, achetée d’occasion il y aura sois peu 10 ans.

En sortie de laveuse, on les empile, et quand tout le lot est passé, (on va faire la pause en attendant que ça sèche ? Peerduuu !) on brosse les caisses à la main une à une – à fond dans les coins etc –

on leur passe un coup de jet « individualisé », on les empile, et (on va faire la pause en attendant que ça sèche ? Perduuuu !) : retour au point de départ. On les passe une deuxième fois à la laveuse.

Ça a été le travail de Mike et Valentin. Comme quoi, après la semaine dernière, une photo dans les choux de Bruxelles de quatre postérieurs 100% masculins, voici cette semaine la vaisselle par deux hommes de ménage. Ça n’est pas avec ce… « genre »… de « choc des photos » que le chargé de com’ boostera les ventes et atteindra les gros tirages !!
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