…quand on se pique de pratiquer !
Par exemple : nous avons eu quelques problèmes cet été avec l’intrusion d’une famille de faisans dans nos tunnels. Sans doute quelques rescapés des lâchers de la chasse de l’an dernier qui se sont reproduits « en plein champ ». Ces braves volatiles semblaient apprécier nos tomates. On les comprend, mais on ne l’accepte quand même pas.
Le président de la société de chasse nous a fourni une bonne quantité de filet à volière, dans lequel nous avons taillé des morceaux suffisamment grands pour « fermer » les extrémités des tunnels concernés. Et ce fût un moyen relativement efficace d’empêcher ces visites indésirables.
Mais nos tunnels reçoivent, de jour ou de nuit, la visite d’autres bestioles, dont certaines ne volent pas. Le hérisson notamment, qui sait qu’il va pouvoir, la nuit, dans les endroits les plus humides des tunnels, trouver des limaces, et s’en nourrir. Ce qui fait très plaisir aux Biaux Jardiniers ! Ces animaux marchent par terre, là où le rabiot de filet repose au sol, mollement. C’est ainsi que le Biau Jardinier, en faisant son quotidien tour complet du jardin, a eu la mauvaise surprise de constater ceci :
Hélas, à cause de ses piquants et/ou de la panique, le hérisson semble ne pas parfaitement maîtriser la marche arrière. Et quand il veut entrer sous tunnel, il s’emprisonne dans les mailles du filet anti-faisans malfaisants et fait tant et si bien qu’il s’entortille dedans. Sans issue.
Avant que ses braves auxiliaires de ne s’étranglent, le Biau Jardinier a donc fait usage du couteau et d’une paire de ciseaux pour libérer les 2 téméraires qui s’étaient fait prendre dans ce moyen non violent de défense anti-faisan, devenu piège à hérisson. Il aurait suffi d’y penser…
Il est difficile de penser à tout tout le temps.
La modification des filets anti-faisan est en cours. Ceux qui ne sont pas finis sont légèrement remontés, juste assez pour laisser le passage à nos amis à piquants.
Pas d’incident à noter depuis !