Le prototype de roloflex que le Biau Jardinier avait auto-construit en stage fête son cinquième anniversaire. Cette semaine, il l’a utilisé pour un des usages qu’il commence à maîtriser : le roulage d’entretien d’un engrais vert annuel. Il a couché un mélange de seigle et vesce d’hiver implanté à l’automne dernier ; et il était plutôt bien joliment poussé.
Le but est de «casser» la pousse du seigle dont l’épi était en tout début de mûrissement, de «calmer» temporairement la pousse de la vesce qui était en début de floraison. Et «en même temps» de ne pas détruire cette belle végétation prometteuse.
Le résultat, déjà observé sur les essais de l’année dernière, est d’obtenir une belle couverture de la planche par une partie des plantes (celles détruites) favorisant le redémarrage très dynamique des autres (celles «calmées»). Ça ne traîne pas !
Le tout en gardant une belle masse de fabacées vivantes ( => fixation prolongée d’azote atmosphérique), donc fleurissant (auxiliaires !), donc couverture vivante du sol prolongée (lutte contre l’érosion, activité microbienne). Les herbes adventices sont assez bien détruites par les pales du roloflex, et ensuite plutôt bien étouffées par la masse des fabacées.
Comme il se fait à vitesse d’avancement élevée, le passage de roloflex est TRÈS rapide, beaucoup plus qu’un passage de broyeur à marteaux, donc gain de temps, économie d’énergie fossile, etc… Le roloflex sert chez nous aussi à détruire et entamer l’incorporation de plusieurs fins de culture.
Ça se confirme : « si à 50 ans t’as pas ton roloflex… »
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