Les Biaux Jardiniers ont donc continué le chantier dans la foulée.
Pose des fermes sur poteaux
Avec manuscopic et nacelle de location, c’est quand même drôlement pratique… la preuve en roman-photo :
- saisir une ferme complète
la transporter vers le chantier
éviter une «rencontre» de la ferme complète avec le toit du bâtiment bioclimatique
tout en évitant une «rencontre» avec la haie de feuillus existante
amener ainsi la ferme au plus près de sa place définitive, et fignoler pour présenter un premier coté dans la pièce de fixation prévue sur le poteau
puis assembler, grâce et malgré quelques « souplesse » avec des boulons qu’il s’agit d’ajuster à travers des pièces pré-percées
et du deuxième coté, même punition.
Ainsi de suite avec obstination : poteaux, chéneaux, fermes, sans oublier la mise en place de la barre de faîtage,
pour terminer la journée par les contreventements d’extrémité.
Assemblages et raidisseurs
Et le lendemain a débuté par la mise en place des bracons, raidisseurs de faîtage, etc…
Les bracons qui avaient été attachés à leur ferme pour le transport sans démontage ont été descendus.
Çà a été bien sûr le moment du boulonnage définitif de tout ce qui avait été laissé non serré pour permettre les réglages. sans oublier le sciage de ce qui présente un risque quand vient le moment de bâcher.
Que la boulonneuse est donc une belle invention…
«Pause» de 48 h… au jardin.
consacrée aux cueillettes, préparations et distributions des paniers et autres menues activités estivales…avec retour au
Travail au sol
avec d’abord un chantier pour préparer le coulage des dalles de sol. Le soir, Charlie a passé quelques instants à creuser les «bêches» destinées à fonder les bordures de la dalle.
Les Biaux Jardiniers ont pu mettre en place le ferraillage sur toute la surface du bâtiment-chapelle,
et «traiter les points particuliers», comme le disent les pros du bâtiment.
Dans notre contexte de canicule, et pour arriver à faire face aux risques certains de prise trop rapide, de fissures, et de conditions de travail inhumaines, Richard, le maçon, a décidé de couler le béton en deux fois. Il a ainsi posé le petit coffrage nécessaire à la séparation du travail en deux chantier z’égaux de deux toupies chacun. dans le contexte météo, ça sera déjà pas mal…
Béton 1
Le premier coulage a pu se faire dès le lendemain matin : à la pompe.
Le chantier a donc commencé par une petite formation sur le tas : la démonstration concrète de Richard a transmis les rudiments du nivelage précis,
et les Biaux Jardiniers s’en sont sortis avec tous les honneurs au fur et à mesure du coulage.
La pompe a été déplacée «de l’autre coté» pour couler la deuxième toupie
ce qui a permis à Richard de finir la toupie en réalisant une première passe pour remplir la bêche du seuil pendant que les Biaux jardiniers continuaient à niveler.
Et peu après (quand il fait chaud, «çà tire drôlement vite») a commencé la «danse» du talochage à l’hélicoptère, qui avait été loué pour l’occasion.
Une fois dans un sens
une fois dans l’autre… une activité plutôt physique !
Et comme çà 4 / 5 fois jusqu’en début d’après midi, à peine le temps de casser la croûte entre deux passages… Les administratifs prescripteurs de prévention des insolations auraient probablement de beaux discours à nous offrir… (de loin…). Ben v’oui, c’est vrai, quoi ! Si ils veulent travailler dehors, ces paysans… Y zon ka, aller à l’ombre ! ou bien faire les papiers au bureau avec la clim ! Enfin koa !
Ne restait ensuite aux Biaux Jardiniers qu’à veiller à maintenir suffisamment fraîche la surface de la dalle pour éviter les fentes dues à la prise sous la chaleur de la journée.
La première ferme avait été posée juste une semaine avant, pile-poil. « Joli timing »! Les Biaux Jardiniers étaient donc assez contents de leur efficacité. Et on continué les jours suivants, avec d’abord la préparation des rails de porte du seuil
avant, quelques jours plus tard,
Béton 2
le coulage de la deuxième moitié.
avec parfois changement dans les postes de travail !
Et puis
ainsi que
et évidemment
sans oublier
et bien évidemment pas mal d’heures de
et de !
Et pour conclure : laisser un souvenir aux archéologues des temps futurs !
Avant de passer à l’étape suivante du chantier, dont on peut lire l’article par ce lien.