Au dessus comme en dessous de la terre du jardin, il s’en passe des choses… et particulièrement ces temps ci. On pourrait même, pour utiliser les éléments de langage actuellement en vogue, parler
- d’agroforesterie et
- de maltraitance animale.
En même temps !
Au dessus
Coté agroforesterie,
Benjamin est venu « remonter » les chênes spontanés que nous avons laissé se développer au jardin, notamment entre les groupes de tunnels.
C’est un travail qui consiste à couper les branches les plus basses des troncs,
qui peuvent gêner le passage, ainsi que les branches couvrantes qui se développent trop près des tunnels ou au dessus des planches de culture.
Pour ne pas être trop gênés par le développement des chênes et ne pas créer de trop grosses plaies de taille, c’est mieux de faire çà assez souvent. Grimpeur élagueur confirmé,
Benjamin se déplace dans les arbres avec harnais et cordes (voir des photos de Ben au travail il y a plusieurs années dans l’article « l’homme descend du singe… »). Et bien sûr que tant qu’il y est, il sait aussi lâcher scie et tronçonneuse pour déplacer les nichoirs si besoin.
Les branchages, Benjamin les déchiquette avec son broyeur en petit tas sur place : ils retourneront à la terre. Les branches, tronçonnées, elles,
les Biaux Jardiniers en feront peut-être de petits abris à auxiliaires, par exemple pour aider des hérissons à hiberner, ou bien ils les rangeront avec les autres résidus de bois : « sur le tas« ,
en attente de transformation en plaquette de chauffage par la déchiqueteuse de la CUMA : tout plein de photos dans l’article « déchiquetage de plaquette bocagère » . Laquelle plaquette permettra de chauffer les Biaux Jardiniers, actifs ou retraités, les endives, etc… le cercle vertueux de la Bio.
Moralité :
« La Bio c’est le bon sens » !
Digression contextualisante :
quoi qu’en disent les retourneurs de panneau d’entrée des bourgs et villages ruraux qui ont ainsi immédfiatement obtenu de ne pas subir l’augmentation de la taxe pollution diffuse due sur leur utilisation de chimie de synthèse et d’eau d’irrigation. Ainsi, qui d’autre que le consommateur final verra sa facture d’eau (potable car chèrement assez dépolluée) augmenter ??? Assourdissants silences des discours ministériels dans la presse et présidentiel à « l’ORTF… » sur le sujet.
En dessous
Côté maltraitance animale,
les Biaux Jardiniers utilisent la défense électrique et la guillotine !
Parce que sur terre et sous terre au jardin, pas mal d’activité aussi ces temps ci. Les traces de sabots ne manquent pas,
preuve que les chevreuils sont toujours bien bien présents au voisinage immédiat des planches de chicorée rouge de Vérone. Et avec cette jolie période de froid, elle a joliment commencé à pommer, la chicorée rouge,
et dans peu de semaines, elle devrait être au bon stade de récolte, la chicorée rouge… Parce que oui, les Biaux Jardiniers cultivent des planches de chicorée pas pour le gibier qui pullule,
mais pour participer à l’alimentation, diversifiée en hiver aussi, de nos abonnés à nos paniers !
Notre technologie d’armement
C’est pourquoi nous vérifions régulièrement le bon état de fonctionnement de la cloture électrique que nous sommes obligés d’installer autour des planches comme protection.
Cloture que nous enjambons parce que un autre adversaire peut aussi attaquer la chicorée, et vraiment traîtreusement, par en dessous : les rongeurs. Mais leur survie n’est pas assurée si ils tentent de se régaler de la chicorée rouge de nos abonnés de paniers : ils ont affaire à leur ennemie redoutable, bien équipée en armement de haute technologie, les pièges guillotine, et très assidue à en vérifier le bon fonctionnement : la Biau Jardinière Émérite veille !!!
Ainsi, les Biaux Jardiniers continuent donc bien d’espérer récolter de la chicorée rouge en février.
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