100 mm, oui… Cent millimètres, si on préfère dire comme çà. C’est à dire 100 litres d’eau sur chaque mètre carré de sol.
Dans notre coin de Bresse qui, en moyenne sur les cinquante dernières années, reçoit environ 800 mm par an.
Et tout ça super vite fait : en une journée ! Dit autrement, on s’est pris sur le coin du nez en une seule journée 12% de ce qui tombe en une année…
Ça craint…
Bien sûr, notre travail de sol en planche permanente aide à ressuyer : l’eau s’infiltre bien par la planche elle-même, jamais tassée par les tracteurs ou les pieds, mais quand même… ajouter ça à cette année déjà très difficile, on trouve comme qui dirait « un peu dur ».
L’automne, chez nous, c’est l’approche des grosses récoltes pour tenir l’hiver sur le modèle de l’écureuil : on a fait la grande toilette de début de saison de la grande chambre froide. Pour son redémarrage. Progressif.
L’automne, c’est ainsi aussi 🙂 la saison des inquiétudes pour les 6 mois d’hiver.
Côté récoltes, ça continue les premières carotte, betterave rouge, navet, etc… pour les premières ventes. Et du poireau
comme du panais aussi pour les cantines.
Et dès que des séries de planches sont libérées, le Biau Jardinier sème de l’engrais vert hivernant,
qui ne manque pas d’arrosage !
Mais après les excès déjà endurés qui en ont asphyxiés pas mal, c’est pas ça qui va remettre en forme le carré de chou de Bruxelles.
Dans les paniers de cette semaine, c’est la cohabitation des légumes d’été (tomate) avec ceux de la mi-saison (fenouil), et ceux d’hiver (courge Jack Be Little). Notamment, car les Biaux jardiniers ont aussi récolté de la côte de bette, qui porte la trace de mains terreuses.
Et oui, quand « ça manque pas d’eau », et bin, « ça manque pas de bouillasse » !
Mais l’inquiétude, c’est la menace météo de vents à 100 km/heure. Dans un département limité à 80…
que fait donc la police ???
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