La saison tire à sa fin, alors au Biau Jardin de Grannod continuent les
rangements
de la « quincaillerie » de plein champ. Dans le carré d’aubergine poivron, on a roulotté les fils de tuteurage, regroupé les agrafes des toiles d’allées,
on a plié ces toiles tissées qui nous dispensent de biner manuellement les allées permanentes. Et bien sûr, dans ce carré comme dans tous les autres, on a démonté les coudes, les tés, les départs, les cannes et les tubes de l’arrosage
qu’on regroupe en bout des carrés
pour ensuite les charger sur la remorque « dédiée » où ils attendront – sagement – la saison prochaine.
Aléas
Côté météo, et malgré quelques « douceurs », ça commence à sentir l’hiver, avec un peu de neige passagère, mais la pain de sucre avait été récoltée
avec aussi pas mal de pluie, et du gel.
Bref, tout n’est pas « clean »…
Et le coup de vent de fin de semaine a fait tomber quelques arbres : sélection naturelle…
Récoltes
Du côté des récoltes de légumes-racine, celle du dernier carré de carottes est terminée,
et celle des navets aussi : sur la terre n’en restent que les feuilles… et les « pas jolis ».
Semis et plantations
Du côté de l’avenir de la fertilité du jardin, il a été possible de semer un peu d’engrais vert ce début de semaine, et les précédents semis poussent bien. C’est à chaque fois impressionnant de constater comme un engrais vert, même jeune, assainit beaucoup la terre – sur-abondée de pluies – où il pousse, par son « simple » fonctionnement racinaire alimentant son développement. Comme quoi, la systématisation des techniques Bio, agronomiquement, ça marche.
Du côté plantation de saison en plein champ : « notre champ d’ail ». Dans notre Bresse humide, c’est une des cultures que nous menons selon la « méthode corse » : « plastiqué » partout 🙂 …
Entretien des haies
Notre ami et voisin Benjamin travaille en ce moment dans nos haies.
Muni de sa tronçonneuse, et en fonction de chacune des situations qu’il rencontre en observant tout au long de la haie, il choisit de couper ce qui doit l’être pour continuer à accompagner la formation d’un arbre de haut jet ; ou bien de couper telle ou telles branches pour que la lumière pénètre mieux et redynamise la pousse du petit arbustif, etc…
À pied, et manuellement, il peut identifier chaque situation et adapter son travail « à la demande » du bocage.Et faire quelques bûches.
Les longues branches de petit diamètre, il les passe dans son broyeur
et la plaquette ainsi produite retourne directement sur la terre de la haie.
* * * * *