Cette semaine aussi, et «en même temps» que les divers préparatifs de «les 40 ans de Bio des Biaux» qui va fêter dignement l’anniversaire et la transmission de la ferme, les Biaux Jardiniers ont… jardiné… et continué le chantier chapelle.
Chantier-chapelle
Ils avaient au programme la couverture par un film blanc et la pose du bardage en bois de douglas qui avait été commandé à une scierie jurassienne proche.
Couverture
Pour cet épisode du chantier, la nacelle utilisée lors du montage de la structure et à la pose des profils de fixation de la bâche
a été à nouveau louée pour travailler en sécurité (et confort) : ah ! ces travailleurs de la terre !! si ils ne veulent même plus se casser au boulot !!!
Le déroulage du film s’est fait avec le petit outil bricolé adéquat prêté par Rémy
levé et maintenu en place avec le chariot élévateur.
restait ensuite à le disposer correctement,
le tendre manuellement du mieux possible
avant de le clipper aux extrémités
et de le laisser se chauffer – donc assouplir – au soleil de la journée pour le mettre en tension par le réglage des profils.
Bardage
La pose du bardage a bien sûr été précédée de celle des lisses horizontales.
Organisé par les compétences de Richard, le chantier comptait l’équipe des poseurs, à l’extérieur, avec la nacelle
chacun muni d’une cale – pour régler rapidement l’emplacement de chaque planche –
et bien sûr de visseuses.
Il «suffisait» de poser avec obstination.
Et une deuxième équipe, celle de Richard tout seul, à l’intérieur, qui préparait à l’avance chaque planche, à l’ombre de la couverture blanche.
Il sciait à bon rythme au point qu’il a pu «prendre de l’avance» et préparer toutes les planches nécessaires pour terminer le bardage.
La pose en a été terminée le lendemain, son jour de repos (bien mérité).
Si on compte 2 vis par planche sur chacune des 6 lisses, sachant qu’une planche de 27mm en fait 180 de large et que la pose s’est faite à jour de 100 mm, pour un linéaire de bardage d’un peu plus de 30 mètres, quel est l’âge du capitaine (en nombre de vis, bien sûr !). Un bon nombre…
Joli résultat
=> => => On peut lire la suite du chantier du bâtiment chapelle par ici !
Au jardin
Et au jardin,
- binages et mini buttages,
- arrosages,
- finitions au rotofil,
- arrachages manuels des adventices qui ont pu se faufiler entre les paillages,
- taille des tomates, concombres, etc…
et autres travaux d’entretien et de surveillance des cultures continuent.
Du coté des cultures non arrosées,
çà se comporte plutôt bien malgré la grosse sécheresse que nous traversons, par exemple dans les courges.
Et à nouveau cette année, les Biaux Jardiniers sont heureusement impressionnés par la magnifique pousse de leur engrais vert pluriannuel à base de luzerne sans aucun apport d’eau d’arrosage là aussi.
L’énorme , puissant et profond système racinaire de la luzerne va chercher l’eau très bas, ameublissant ainsi le sol du jardin en profondeur, et «gratis» ! que à l’énergie solaire ! !
Du coté cultures arrosées,
çà se défend bien avec les arrosages, qui, sur notre bassin de la Seille, ne sont maintenant tolérés pour les maraîchers (sur dérogation demandée individuellement au préfet) que entre 20 h et 8 heures. Les Biaux Jardiniers sont soulagés d’avoir tant investi cette année dans un système complet de programmation des déclenchements des arrosages… La galère de 2003, avec le réveil sonnant la nuit toutes les deux heures pour ouvrir et fermer les vannes, et déplacer les tuyaux est le souvenir professionnel d’une situation qu’il est agréable de ne pas revivre !
betterave rouge
Le céleri-rave se refait doucement une santé après les difficultés qu’il a rencontrées pendant les grosses chaleurs.
carotte
poireau
panais
Et oui, chez les maraîchers, en août, voilà déjà un bon mois qu’on est en plein dans l’hiver !!! Quel drôle de métier.
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