- Soit parce que quand ils se sont ré-installés à Sornay, sur donc leur seconde ferme, ils n’ont pas déménagé avec eux les plantations réalisées sur leur première…
- soit parce qu’à leurs yeux de paysans-maraîchers en bio il en manquait sur certaines parcelles de la ferme…
- soit parce qu’il avait fallu en couper une située [1]depuis pas mal de générations 50 cm trop près de la limite, donc re-planter…
- soit pour protéger leurs légumes des dérives de l’agriculture conventionnelle ( = pas encore passée en Bio)…
- soit pour limiter les dégâts du vent, produire de l’ombre, de la régulation thermique, hydrique…
- soit par souci de favoriser la faune auxiliaire et augmenter la diversité végétale de la ferme…
- soit pour que les éclaircies et branches produisent l’énergie qui chauffe la ferme…
- soit par souci d’offrir de gros arbres aux générations futures…
- soit pour y savourer des pauses estivales rafraîchissantes à leur abri…
- soit parce que, vraiment, c’est beau [2]suffit de regarder comme c’est triste et moche là où les subventions productivistes et les politiques remembreuses ont détruit le paysage ! et rien que ça le justifierait…
ou bien finalement pour certainement un peu de toutes à la fois et chacune de ces raisons, les Biaux Jardiniers ont planté sur la ferme plusieurs milliers d’arbres bocagers de pays depuis qu’ils y travaillent et vivent.
(Tout plein de photos illustrent ce travail dans notre série « les arbres qu’on cultive » .)
Mais… mais… et un peu partout sur la ferme, si on y regarde « bien »,
et même si quelque savant ministre mathématicien socialiste de l’éducation nationale pérorait allègrement que « non non non, climat = no blème »
et bien oui : les Biaux Jardiniers croient (point de vue subjectif non mathématique) voir
et un peu sur toutes les haies,
sur des hêtres mais pas que,
et même si encore nos jours de post-septembre 2023, négationnistes du climat, ministres, rois des éditos, zélus zou pas, se répandent toujours, les Biaux Jardiniers eux, et plus cette année que les précédentes [3]après les précédentes ,
ils croient voir : ça commence à craindre. Mais ce doit être subjectif, puisqu’ils croient…
Ben voui. Et ils voient ça quand ? Hein, les ploucs ? Quand ils relèvent la tête… au lieu de rester courbés sur leur labeur de ploucs, hein, courbés : à leur place ! C’est vrai, koa, la cote de bette race bressane, arrosée, elle va bien !
Et puis la courge muscade (elle aussi idem), elle est quand même pas si vilaine que çà !
Les ploucs… et en Bio… lever la tête ? Non mais hé ! Zonkapa !
* * * * *