Récolte des oignons en «nombreux» épisodes cette année pour faire face «en même temps» à deux des conséquences chez nous de la météo climatique. Parce que les oignons sont, bien sûr, arrachés mécaniquement pour
préserver les travailleurs-paysans
avec l’arracheuse adaptée achetée d’occasion il y a plus de 30 ans…
Mais ensuite, après un pré-séchage au soileil – ou pas – il faut reprendre toute la récolte à la main,
- pour la mettre en caisses
- qui servent à remplir les palox,
- qu’on range ensuite dans le local ventilé.
Et les un peu plus de deux carrés d’oignon, ça représente une quantité tout à fait suffisante pour avoir très très très envie de ne pas tout faire la même semaine… au soleil !
Donc autant que possible, on fait ça en plusieurs épisodes.
Décalages variétaux
D’autre part, il nous semble que les conditions climatiques de production – dans notre contexte de civilisation extractiviste – tendent à décaler plus les dates de maturité des diverses variétés. Les Biaux Jardiniers ont par exemple arraché il y a plusieurs jours les deux variétés d’oignon doux de types poitevin et cévenol
et les ont mis «à l’ombre».
Parce que c’est vrai «dehors» on est drôlement moins bien que sous tunnel blanchi et correctement aéré. Et les oignons aussi.
Et puis ces jours, deuxième arrachage, mais pas le dernier : celui de uniquement les planches les plus mûres des oignons jaunes.
Bon l’arrachage mécanique, on peut dire que vue la vitesse «rampante» de quelques centaines de mètres à l’heure, même si ça secoue, «c’est cool», c’est un peu vrai… sauf quand il y a un petit quelque chose qui casse… et qu’il faut tout de suite aller souder à l’atelier. Mais bon, peu après, on recommence, et c’est cool, on peut même «en même temps» faire un peu de bureau en distanciel.
Alors, entre préservation de l’intégrité physique des Biaux Jardiniers face aux conditions météo et adaptation au cycle actuel des végétaux, on peut dire que «ça tombe bien» ! Pour ne pas trop se dessécher et s’user au travail, faut pas tout faire d’un coup, et l’oignon lui-même demande à ne pas être arraché tout d’un coup. Alors, les Biaux Jardiniers «étalent» les arrachages. Et ensuite se dépêchent de roulotter le film de paillage pour le porter à la collecte sélective.
Et puis, il y a aussi de l’entretien manuel, comme dans le carré d’aubergine. Mais pas que.
Et puis nous sommes première quinzaine d’août, donc évidemment bien sûr, chez les maraîchers,
on commence l’hiver !
Dans les planches du carré des composées (scarole et autre pain de sucre à venir) qui leur sont dévolues, les chicorées en semis direct vont bon train
et on les en remercie, car elles ont du mérite, dans le contexte. Oui oui oui, c’est le début de l’hiver. Les navets, semés il y a quelques jours, et qui avaient été ensuite à nouveau bâchés pour fignoler l’occultation
sont levés. Par parfaitement régulièrement,
mais on les en remercie aussi, parce que vues les températures qu’ils se prennent sur le coin du nez, eux aussi… Oui… les navets… Quand on vous dit que c’est le début du navet et de l’hiver… vous n’avez pas un peu moins chaud, brusquement ???
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