Et oui, c’est l’automne, avec un temps bien agréable pour les travailleurs de la terre : les nuits fraîches, voire un peu froides avec quelques brumes matinales qui mouillent le bas des jambes laissent ensuite place à un beau soleil.
C’est l’automne, et comme le mettait en musique Francine Cokempot, les colchiques fleurissent dans les prés.
C’est l’automne, et le Biau Jardinier a de nouveau butté les poireaux pour non seulement lutter contre le mouron (et oui : sans désherbant chimique, on travaille la terre !) mais aussi pour « faire » plus de blanc, la partie de poireau préférée des consommateurs. L’axe d’un des disques butteurs extérieurs
de la barre porte outil montée en butteuse en a profité pour traîtreusement casser net. Le Biau Jardinier a démonté, soudé, re-travaillé, et re-cassé. Re-démontage, et un mécano a re-soudé, le Biau Jardinier a re-travaillé, et re-cassé. Re-re-démontage, et un autre mécano a re-soudé, le Biau Jardinier a re-travaillé, et pu finir le buttage. (à suivre ??)
C’est l’automne, et les Biaux Jardiniers continuent les
récoltes de maïs doux
qui est joli, c’est à dire de beau calibre et pas trop énorme et surtout délicieux !
Longeant le carré de maïs, la planche de sarrasin, en fleur, a été laissée en place pour favoriser les insectes,
mais c’est une plante si sensible au gel que même si le sarrasin survit à l’hiver, un petit passage d’outil à dent permettra de le détruire pour réaliser derrière, et sans risque de repousses envahissantes, un semis de printemps.
Préparations de sol
C’est l’automne, oui, effectivement, c’est donc la saison de la fin des déchaumages et des premières préparations de sol pour passer l’hiver et arriver au printemps en bonne condition : logique diabolique du travail saisonnier 🙂 .
Planches buttées
Au jardin, les cultures d’été terminées avaient été d’abord reprises pour en détruire et incorporer les résidus, ensuite reprises avec le cultibutte auto-construit et en fin les planches ont été montées en buttes, avec la butteuse, auto-construite elle aussi.
Un engrais vert y sera semé sous peu.
Sorgho roulé
Dans certains des carrés en engrais vert bien développé de sorgho, plante gélive, le Biau Jardinier fait un essai de couverture végétale inerte hivernale. Un roulage a été réalisé avec le prototype de roloflex [1]Si à 50 ans, t’as pas ton roloflex… dans le but de coucher la végétation et empêcher sa pousse.
L’objectif est d’utiliser cette masse végétale comme couverture inerte de sol pendant l’hiver pour le protéger des intempéries, en comptant sur le froid pour en empêcher la relance de la végétation, et sur le gel pour assurer sa destruction.
Dans l’idée de reprendre tout cela tout doucement au printemps. Un nouvel essai roloflex… donc à suivre ! Pour suivre tout ça, on peut cliquer sur le tag « expé roloflex ».
Après les blés
Dans les terres qui ont été moissonnées,
- après le déchaumage par Romi qui avait incorporé pailles et résidus de culture et qui avait enclenché la première germination des adventices présentes,
- après passage par le Biau Jardinier deux semaines plus tard, du vieux vibroculteur large qui avait détruit cette levée,
- les Biaux Jardiniers viennent de faire faire par Romi un dernier travail d’outil à dents pour détruire les restes de vivaces et encore des annuelles.
La encore avec un outil combinant dents, disques, et rouleau squelette.
Ça a fait du plutôt joli travail.
Et dans peu de jours, on sèmera de l’engrais vert. Sa culture apportera
- azote atmosphérique,
- ameublissement superficiel de la terre comme
- fissuration en profondeur sans mélange des couches de terre,
- biodiversité notamment des insectes,
- lutte contre les érosions
- etc… etc…
Sans chimie.
Une autre « technique » [2]glups ! de reprise des sols après moisson, c’est ce qu’il y a quelques années, les « coopératives » agricoles promouvaient avec la communication illustrée des fabricants de chimie :
« ne déchaumez plus, glyphosez ! »
Et ça se fait encore… Après récolte, on ne touche à rien pour laisser pousser les adventices, on peut même, sans doute par générosité pour les voisinages, laisser monter en graine les Rumex, Ambroisie, Panic, Galinsoga et autres joyeusetés et peu avant que tout ne soit complètement disséminé par le vent, on épand un polluant pour défolier tout ça (glyphosate maintenant vedette médiatique ou autre 2-4D l’ancien « agent orange » qui a défolié Viet-Nam et viet-namiens).
Et avant le semis suivant, on incorpore tout ça. Cette pratique est, dans le milieu de l’agriculture dite « conventionnelle », appelée « faire propre ». [3]interdit de rire, et encore plus de ricaner, mais aussi de pleurer, comme de hurler au détournement de la langue française : sous peine d’être baptisé « agressif » ou … Continue reading
Humus, micro-organismes et nappes phréatiques apprécieront !
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Question subsidiaire : entre des fermes en culture biologique privées depuis 2017 d’aide au maintien en Bio par la minorité macronnienne, et les exploitants applicateurs systémiques et débouchés conscients de l’industrie agro-chimique,
- qui reçoit le plus de subventions publiques à la surface ?
- qui finance la dépollution de l’eau potable ?
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réponse 1 cher contribuable, cher électeur, merci !
réponse 2 cher consommateur d’eau (Nestlé ou autre) en bouteille, merci !
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