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Construction de 5 bi-tunnels : saison 1, la structure

Cela faisait un bon moment que le Biau Jardinier prévoyait d’investir dans la construction d’une surface de tunnels dont il avait besoin pour adapter sa production aux évolutions de la météo et des ventes. Les principaux objectifs étant non pas d’augmenter la surface en culture d’été (tomate, etc…), mais de

  • sécuriser les récoltes de printemps face aux aléas,
  • assurer la qualité des premières récoltes d’automne par l’ombrage,
  • améliorer la production de mâche et garantir la diversité des légumes-feuille en hiver,

 

… dans une rotation culturale assez EXtensive pour rester équilibrée (prévention des maladies et parasites) et en y augmentant la surface cultivée en engrais verts assez longs (maintien/accroissement de la fertilité et prévention). La parcelle prévue avait bénéficié d’un bel engrais vert pluriannuel diversifié.

photo de l'engrais vert avec quelques coquelicots sur fond de haie bocagère

Tenant compte de son expérience de production et du coût de construction

  •  avec les mono-tunnels à bords droits qu’il avait montés en 2016 (tous détails ICI)

photo de Matthieu en position de champion sportif sur les fourches au faîtage du tunnel

photo de Matthieu accroupi dans le chéneau pour boulonner

Matthieu avait choisi un système de bi-tunnels de 9 m 60 soit donc une largeur de chaque ensemble de près de 20 mètres : un type d’abri qui impose des fondations béton (et le financement supplémentaire d’un permis de construire).

*

Le total du chantier, confié à une équipe de trois monteurs spécialisés, s’est déroulé en un peu plus de trois semaines sur septembre et octobre.

Implantation et fondations

Avec l’implantation précise sur le terrain a commencé un travail de type « maçon » classique, pour les fondations : distribution des pièces et de l’outillage nécessaires,

photo des planches et supports de chaises pour creuser les fouilles

installation des coulisseaux

photo d'un monteur enfonçant les piquets qui régleront le niveau des chaises

pour positionner les « chaises » qui serviront de repère exact

photo d'ensemble des chaises en cours d'installation

pour creuser les fouilles

photo d'une fouille cylindrique la terre répartie autour

à la tarière

photo du merlo qui entame le travail

à la profondeur requise.

photo du merlo, l'engin roulant qui entraîne la rotation de la tarière

Tout cela évidemment aligné avec précision.

photo de l'alignement d'une série de fouilles avant coulage des fondations

Les pré-poteaux ont été distribués en place, précisément installés, et coulés dans le béton

photo des pré-poteaux et accessoires nécessaires distribués sur tout le chantier

amené  directement à pied d’œuvre par la toupie du fournisseur

photo du camion toupie de béton coulant une fondation à la goulotte

ou bien où et quand ça a été trop mouillé, par l’intermédiaire d’une bétonnière de tracteur… matériel moins précis, conduit par un agriculteur moins adroit en guidage de béton qu’un professionnel du bâtiment travaux-publics, mais toujours disponible dans les coups de Trafalgar… merci Romi et Fabien ! (matériel amené quelques jours avant sur place par précaution « OKAZOU » parce que… et bien parce que… en 2024… côté flotte systématique en saison où y’en n’a pas besoin… J’TEDIPA !

photo du tracteur Fendt de Romi équipé de sa bétonnière

Bien sûr, quand on coule les pré-poteaux,

photo d'un pré-poteau sans accessoires

mieux vaut ne pas oublier d’y positionner, là où ils sont prévus sur le plan, les supports des différents raidisseurs et accessoires de maintien des enroulements latéraux

photo d'un pré-poteau coulé accompagné d'un tube pour le maintien

et de pignons

photo du pré-poteau de pignon qui recevra aussi un tube de maintien

sur chacun des bi-tunnels.

photo des traces laissées sur le sol par les engins

Poteaux et contreventements

Les poteaux de rive ont ensuite été posés

photo entre 2 abris de l'alignement des poteaux de rive d'un bi-tunnel

ainsi que les poteaux rectangulaires centraux

photo proche du pied d'un poteau central fixé au pré-poteau

moins nombreux ,

photo des poteaux centraux d'un bi-tunnel équipés pour reprendre le chéneau porteur

en charge du chéneau porteur central,

photo du chéneau d'un des bi-tunnels posé sur les poteaux rectangulaires

et équipés des sabots de reprise pour fixation des arceaux.

photo proche d'un des sabots de reprise installés sur le chéneau central

C’est à ce stade que le stock de quincaillerie commence à baisser…

photo d'une des palettes abritées avec les boites de vis rangées

Autre étape, la distribution des pièces nécessaires aux  croix de contreventement de la structure,

photo de raidisseurs au sol et prêts à être installés en croix entre poteaux

et leur installation à chaque extrémité

photo d'un des monteurs boulonnant les croix raidissant un des bi-tunnels

comme aussi, et par l’intermédiaire de tirants de réglage, au milieu de chaque structure.

photo d'une croix de contreventement posée entre 2 poteaux rectangulaires sous chéneau

Les poteaux sous chéneau sont eux aussi bien évidemment contreventés longitudinalement, pour reprendre les efforts du chéneau de structure.

photo d'ensemble du chéneau re ses nombreux contreventements

Pose des arceaux

Avec le Merlo au centre, les arceaux sont tenus en hauteur à l’aplomb par un des monteurs,

photo d'un paquet d'arceaux tenus à pied d’œuvre par les fourches du merlo

et emboîtés en place sur chacun des poteaux par les deux monteurs, installés chacun sur sa nacelle à hauteur de poteau :

photo proche de la fixation d'un arceau sur poteau par le monteur sur sa nacelle

Merlo vert en marche « arrière », nacelles oranges en marche « avant »,

photo d'ensemble des 3 engins conduits par les monteurs au travail

et ça continue comme çà, tankyen-na.

vue d'ensemble du chantier en cours : presque moitié des arceaux installés

Et après ? On bâche ?

photo d'ensemble d'un bi-tunnel avec tous les arceaux fixés aux poteaux

Ah bin non, pas vraiment, non. Après, on s’occupe de

Faîtage et contreventement de pignons

et puisque plus n’est besoin d’être trois ensemble, l’équipe de monteurs se répartit les divers travaux, comme elle l’avait fait dans les premiers épisodes (rappel)

photo d'un monteur boulonnant des contreventements quand ailleurs un autre pose un chéneau

et pour avancer  les diférents travaux de l’ensemble du chantier : quand l’un approvisionne,

photo de approvisionnement d'une nacelle en barres de faîtage avec le merlo

pose

photo sur fond de ciel leu de l'assemblage de 2 tubes de faîtage

et règle les faîtages

photo de la pose du faîtage depuis une des ancelles

le(s) autre(s) installe(nt) les raidisseurs de contreventement des pignons.

photo d'ensemble d'un pignon aux raidisseurs de contreventement posés

Alors…

  • le stock de quincaillerie-boulonnerie baisse, signe que « ça avance »,

photo d'ensemble du chantier en cours sous ciel assez bleu

  • les palox de tri des déchets de chantier (chutes de métal, cartons de vis, etc…) se garnissent progressivement, signe là aussi que « ça avance »

photo des palox pour le tri des déchets du chantier

  • l’ossature commence à se garnir de tubes galva un peu partout, et dans tous les sens, signe là aussi que « ça avance » !

 

Parce que des raidisseurs, en haut, en bas, ou au milieu, grands,ou petits, à boulonner, avec des colliers, des étriers, ou des feuillards, y’en manque pas !

photo en enfilade des extrémités de tunnels équipées de tous leurs contreventements de pignons

Et alors, après, on bâche ??

Ben pas vraiment, non… parce que là, ça fait « que » une semaine qu’une équipe de 3 monteurs, rompus à ce genre de sport, travaille et avec « seulement » trois engins spécifiques de manutention… plus tout le reste autour… Non, après, on ne bâche pas… y’a encore du taf’ avant çà…

Après, et bien après… il faudra serrer tout ce qui était monté non réglé et flottant pendant le séchage du béton, il faudra installer les profils de clipsage qui permettront de fixer – et tendre – la bâche. Principalement… Et alors oui, ensuite, on bâchera… si… si… et seulement si… on dispose d’une fenêtre météo possible… et assez vaste pour tout faire… parce que, souvenons nous… nous sommes en 2024 ! Et côté flotte… côté vent…. 2024…!!! Côté orage systématique en saison où y’en n’a pas besoin… J’TEDIPA !

(À SUIVRE !)

* * * * *

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