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Maraîchage paysan BIO EXtensif en milieu diversifié

Paysans-maraîchers dans…

une région très rurale, nous nous sommes ré-installés sur cette ferme bressane – après 18 années de maraîchage sur Moroges – pour nous créer l’opportunité de produire des légumes Bio dans des parcelles assez vastes pour pouvoir y mener une agronomie Bio dite «EXtensive».  C’est à dire très productive AVEC LE MINIMUM d’apports extérieurs.

Notre pratique consiste à  valoriser les potentialités du milieu SIMPLEMENT. En lui laissant toute sa place !

photo d'ensemble du jardin, vert de ses engrais verts et son bocage

Contrairement au maraîchage dit «bio-intensif»,

  • nous ne consacrons qu’une partie de nos planches à la production de légumes : au bénéfice d’une rotation à base d’engrais verts  dont des pluri-annuels,

photo hivernale avec planches en engrais vert protecteur et planches préparées pour plantations précoces

  • nous préférons «perdre beaucoup de place» pour garder un milieu très diversifié.

photo de prairie en fleur et ruches au jardin près des tunnels

Pourquoi ? L’histoire de l’agriculture démontre à l’envi que le système EXtensif est potentiellement plus auto-équilibré que si tout était jardiné «par la main de l’homme – de la femme» (=artificiellement).

…un jardin bocager.

Des haies nombreuses

La parcelle de jardin est longée de haies de feuillus de pays en mélange. De grande hauteur et généreuse épaisseur. Principalement coté Nord (vents froids) et coté voisinage conventionnel (risques) mais pas que ! En effet, le bocage «fonctionne» par maillage fermé pour mise en relation.

Certaines haies étaient présentes à notre arrivée sur la ferme.

photo de grandes haies de chênes, ,aulnes et saules longeant nos maïs et aubergine de plein champ

Nous en avons planté, ou re-planté, [1]replanté quand le voisinage syndiqué « découvrit » que l’une était, depuis incontestablement de nombreuses générations, 50 cm trop près de sa parcelle plusieurs, parfois avec de petites aides publiques. Et parfois sans car notre région est assez peu favorisée sur ce sujet.

photo de notre plantation de l'hiver 2006/2007 déjà bien haute et épaisse

Des haies étagées

Ces haies sont composites : il y a un étage arbustif bas, un étage intermédiaire à recéper régulièrement.

photo sous la neige des arbustes en garnissage bas de haie bocagère

Et elles disposent d’assez de place pour laisser se développer un étage d’arbres de haut jet.

photo d'automne de jolis châtaigniers hauts dans la haie bocagère plantation hiver 2006/07

Des feuillus variés

Nos haies sont composées d’un mélange d’une douzaine de feuillus de pays et de quelques petits persistants indigènes. Nous ne les entretenons pas «au cordeau» mais par un travail «forestier doux» adapté : pour favoriser la biodiversité dans tous ses aspects.

photo d'été de la haie 2009/2010 à base d'acacia

…un jardin paysan.

Dans ce MILIEU que nous habitons pleinement, nous avons le souci de minimiser les impacts de notre activité productive. Comment ? En «abandonnant», dans le jardin lui-même, des parcelles dont nous (humains + légumes) sommes au maximum absents.

Des coins toujours en herbe

C’est ainsi qu’à proximité des planches de légumes, une place importante est consacrée à :

  • des surfaces en prairie permanente. Donc diversifiant flore et faune.

photo d'un botte ronde de foin à côté du quadritunnel

  • des places sans entretien annuel. Donc gardant ronce, ortie, etc… qui offrent nourriture et abri à certains auxiliaires particulièrement recherchés en maraîchage.

photo de ronce et ortie au pied d'un chêne très proche voisin de nos tunnels

Grands arbres

Nous avons choisi de cohabiter avec la plupart des arbres existants à l’intérieur de la parcelle, c’est notre façon de voir (et vivre) l’Agriculture Biologique !

Photo de chênes isolés maintenus à coté des carrés de légumes ou des tunnels.

Bords de haies

Les bordures des haies sont suffisamment peu entretenues de près pour garder des ourlets «tranquilles», garnis de fleurs, au bénéfice de la diversité végétale et animale, etc…

photo d'herbes mûres et fleuries préservées tout au long de nos haies

Fauche tardive

Des places fauchées seulement tardivement nous permettent d’obtenir des végétaux mûrs. Alors, ils sont tardivement laissés sur place. Leurs tiges creuses fournissent un gîte potentiel à bien  des insectes !

Photo de végétaux très mûrs (tige creuse) fauchés laissés sur place pour l'abri des auxiliaires.

Zones humides conservées

Les «basses» sont un « relief » typique de l’agriculture traditionnelle bressane. Elles ont été modelées par le travail des générations précédentes pour limiter les excès d’eau stagnante de nos terres humides. Nous les conservons de manière à garder leur rôle assainissant et à valoriser leur fonction de lieux semi-humides

photo d'une partie basse et humide laissée en végétation estivale pour les auxiliaires

par adaptation aux conditions de la saison.
photo de la même basse gorgée d'eau au printemps

« Cros » et bassins

  • Dans les petits fossés, nous creusons systématiquement des « cros », parties plus basses que leur évacuation, donc mini-mares enrichissant de ci de là le milieu en batraciens.

photo d'une évacuation en fossé profilée pour créer une mini mare permanente.

  • Un bassin de rétention d’eau de volume suffisant a été installé pour gérer les précipitations concentrées par les tunnels. Il se remplit lors des orages, et seul le trop plein est évacué. Ensuite, évaporation et surtout percolation en profondeur font baisser le niveau… créant du volume disponible pour l’orage suivant.

photo du bassin accompagné d'une parti sèche en gros cailloux

Installation de pierriers

La  création d’une cunette a été l’occasion d’apporter un beau volume de caillou uniquement de gros calibre. Cela permet d’y circuler sans provoquer ornière ou érosion tout en créant un milieu différent : très sec, sensible au réchauffement par le soleil. Tout ce système permet là aussi d’augmenter la  potentielle biodiversité et son installation pérenne au jardin.

…un jardin intégré.

Notre but n’est pas la création d’un îlot de culture bio très intensive gorgé de matière organique – importée en masse. Notre pratique agricole est orientée vers une recherche d’intégration, de modération et d’harmonie. De valorisation des cycles, d’équilibre entre la production de légumes Bio de saison et l’organisme agricole dans lequel ils poussent. Car nous savons que les capacités d’adaptation de la vie sont potentiellement très efficaces si on leur en laisse les conditions !

photo du jardin montrant sa diversité : légumes, bandes fleuries, haie bocagère, engrais vert, etc

Un jardin en plusieurs blocs…

Dans tout le jardin sont réparties plusieurs parcelles de culture.

photo d'un bloc du jardin divisé en carrés par des bandes fleuries permanentes

Leur taille est bien sûr fonction de la topographie des lieux.

De larges circulations

Pour les desservir, de larges allées enherbées permettent le transport confortable des récoltes. Nous utilisons le tracteur avec benne portée, mât lève-palette ou remorque plutôt que la brouette trimballée manuellement – au détriment du dos du travailleur !

photo de l'allée large en bout de planche avec un chêne de haut jet

Cette place en bout de planche facilite aussi des manœuvres aisées et rapides lors du travail du sol.

photo d'une large allée tracteur séparant les blocs maraîchers

Pour passer d’un ensemble à l’autre, des allées aident aussi à intégrer le jardin dans le milieu : la non intervention laisse plus de liberté aux végétaux et animaux présents.

photo d'une haie avec au pied une belle largeur peu entretenue

Fauche « alternée »

Toutes ces allées enrichissent les lieux en biodiversité car elles ne sont pas entretenues «à ras» partout, genre tondeuse à gazon détruisant faune et diversité végétale. Nous pratiquons la «fauche alternée», ce qui permet ici aussi la cohabitation de végétaux fraîchement coupés avec d’autres plantes en cours de végétation, voire des tiges mûres.

photo des bouts de planche en fleur longeant l'allée broyée

Cette pratique aide à moins déranger les populations d’insectes présentes : nous leur offrons en permanence, des végétaux pour gîte et couvert – sans destruction – ainsi que des couloirs de circulation.

Des carrés de culture égaux.

Chacun de ces ensembles est divisé en carrés de culture, plus ou moins nombreux selon la surface du bloc.

photo des carrés égaux séparés de leurs bandes fleuries vivaces marguerites etc...

Tous les carrés ont la même surface, et les mêmes largeur et longueur, ce qui facilite énormément la gestion du  plan de production, de la rotation, et de la «quincaillerie» : voiles, filets, grillage à ramer, arrosages, etc…

Bordures fleuries permanentes

Les carrés sont séparés les uns des autres par une bande fleurie permanente, en place pour plusieurs années avant renouvellement, une technique que nous avons mise en place dès le début du siècle.

photo d'une bande fleurie diversifiée bordant un carré d'oignon

Elles facilitent l’installation pérenne des auxiliaires et leur action à l’intérieur même de chacun des carrés, donc au plus près des légumes. Il nous semble que cela permet de maintenir les parasites à un niveau tout à fait supportable sans recours régulier aux insecticides bio mais pas toujours parfaitement sélectifs.

photo de larve de coccinelle en train de se nymphoser sur phacélie

Botanique homogène

  • Longueur et largeur des carrés ont été choisies pour être un multiple des portées des arroseurs. Le carré est donc une unité d’arrosage.

photo de l'arrosage en cours d'un carré de céleri

  • Une seule famille botanique de légume compose la culture d’un carré. Le carré est ainsi une unité de rotation.

photo d'un carré de courge longé par ses bandes fleuries

Des planches permanentes identiques.

Rotation lente !

​Au sein de chaque carré, 16 planches permanentes sont mises en culture selon le planning de production.

photo du carré de salade et ses planches échelonnées

Nous menons sur chaque planche permanente une seule récolte par année. Quelques fois (et au maximum) deux.

Prévention de l’herbe

Ce choix extensif nous donne le temps des faux semis et occultations… indispensables pour lutter préventivement contre les adventices.

photo de l'arrosage en cours d'un carré en occultation

Entretiens préventifs

Cela nous permet d’avoir ensuite des cultures subissant une faible pression des adventices après la levée du légume, ce qui en facilite l’entretien ultérieur « sans galère »,

photo d'un carré de carotte en tout début de culture et récemment biné

et aide le légume à mieux se développer en bonne santé,

photo d'un carré de panais largement développé

bien aéré sans herbes concurrentes jusqu’à la récolte.

photo de récolte du carré de chou de Bruxelles en plein hiver

Engrais verts dérobés

Ce choix extensif nous donne aussi le temps de cultiver des engrais verts systématiquement,

photo d'un engrais vert mélangé sarrasin phacélie en début de floraison

avant ou après le légume, en culture dérobée

photo de binage des allées entre planches d'engrais vert de sarrasin

ou en culture hivernée de mélanges résistants au gel.

photo d'un carré de vesce hivernée très bien développée début floraison

Ce choix donne à l’activité microbienne le temps nécessaire pour les assimiler après incorporation et travail du sol. Au rythme de la vie du sol, plutôt qu’à celui de la production intensive…

photo de carrés aux planches travaillées pour assimiler l'engrais vert

Cultures à faible densité

Chaque légume est cultivé selon ses exigences propres, le plus souvent sur deux rangs

photo du binage mécanique de précision du carré de céleri

ou trois rangs par planche.
photo d'un carré de carotte sur 3 rangs dont le feuillage couvre le sol

Jamais en haute densité ! Ce choix apporte une bonne aération naturelle et participe à la prévention de l’apparition des maladies.

photo de Matthieu récoltant une planche de 3 rangs de salade

Outils non-violents

Respectueux de la terre comme des exigences des légumes, nous refusons les techniques mécaniques intensives. Notre travail du sol en préserve la structure par évitement des outils rotatifs animés pour les préparations des planches. Nous privilégions l’usage d’outils à dents adaptés : outils peu violents  + suppression des risques de lissage/déstructuration.

photo de reprise hivernale de planches permanentes avec le cultibutte

La terre de la planche dans laquelle pousseront les légumes n’est jamais matraquée par la roue du tracteur ni piétinée par les Biaux Jardiniers : car nous travaillons en «planche permanente», technique dans laquelle nous nous sommes lancés, avec autant de passion et de bonheur que d’erreurs et «tâtonnements :-)) progressivement dès les premières années de ce millénaire.

photo printanière du dernier passage de cultibutte avant semis ou plantation

Format adapté

La planche est l’unité de commercialisation : elle détermine le nombre de paniers que nous pouvons faire chaque semaine, sur toute l’année.

vue d'une planche de radis récoltée, les bottes alignées au sol

Pour nourrir toute l’année !

Nous vendons majorité de notre production en paniers à des personnes qui s’engagent annuellement par abonnement avec une attente évidente : manger toute l’année… Il est donc équitable de notre côté d’être capables de leur fournir des paniers copieux (et attrayants !) toute l’année, y compris de janvier à mai. Nous travaillons donc en conséquence. Pour nourrir toute l’année, nous ne sommes donc pas intermittents du maraîchage !

Conserver correctement

Alors nous nous sommes équipés en locaux et techniques de conservation adaptés à la gamme de légumes.

Cultiver aussi sous tunnels

Nous cultivons aussi sous tunnels de façon à produire pour nos abonnés :

  • en hiver plus de diversité en légumes feuille (cote de bette, mâche, mesclun et autres salades, épinard)
  • au printemps une gamme étoffée et assurée de cultures hivernées et de primeurs : bottes de radis, carotte, oignon, navet ainsi que chou pointu, fève, ail frais, pomme de terre nouvelle, chou-fleur, fenouil, etc…
  • en été automne l’ensemble des légumes-fruits, dont la production est échelonnée et sécurisée sous les abris.

vue d'ensemble du jardin, légumes, bandes fleuries, tunnels, bocage, un chêne au premier plan

Pour un climat équilibré, tous les tunnels sont équipés d’un système d’aération  latérale, qui aide à limiter les maladies.

Tunnels anciens

  • Les plus anciens, achetés d’occasion dans les années 80, ont été améliorés plus tard par un système manuellement réglable d’aération latérale.

photo de buttage manuel de fève sous tunnel à bords courbes avec aération latérale

Tunnels pieds droits

photo de mono tunnels à pied droit à côté de beaux chênes

Multi-tunnel

  • Et c’est un quadri-tunnel qui a été mis en production en 2020, offrant 16 planches supplémentaires à la rotation sous abris.

photo du quadri-tunnel, bande fleurie riche de marguerite au premier plan

Même agronomie !

Nous pratiquons la même agronomie sous tunnels qu’en plein champ :

photo de tracteur passant la butteuse sur planche permanente sous tunnel

  • la rotation comporte des engrais verts,

photo de Matthieu inspectant un engrais vert dérobé sur planche permanente sous tunnel

  • nous transformons les bordures en bandes fleuries permanentes refuges pour insectes auxiliaires indigènes.

photo d'une belle bordure de Géranium robertianum sous tunnel à pied droit

Culture extensive.

Rotation calme…

Parmi tous nos carrés disponibles au jardin, environ deux tiers sont cultivés en légumes, ce qui signifie donc que les autres sont en engrais verts pluriannuels, à base de luzerne, en place pour généralement trois années consécutives (avant d’être à leur tour cultivés en légumes). Nous pouvons bénéficier de ce cycle de retours réguliers d’engrais verts par notre choix agronomique de «toute cette place perdue pour des légumes».

…plutôt qu’intensive !

Cette agronomie extensive permet de lutter préventivement contre l’apparition des problèmes pudiquement nommés «fatigue des sols» qu’amènent par système les méthodes maraîchères intensives « à l’ancienne » basées sur la succession très rapide des cultures de légumes. Méthodes intensives promues encore il y a peu par les techniciens conventionnels.

En effet le retour trop fréquent au même endroit des familles botaniques les plus cultivées en maraîchage guette… Notamment concernant la famille des brassicacées, déjà beaucoup fréquentée par toutes les gammes de choux, navets, radis… Phénomène dangereux encore aggravé par la précipitation spéculative sur la culture de mesclun !

De plus, la culture des végétaux à forte densité, l’apport en très grosse quantité de matières organiques extérieures à la ferme etc… entraînent maladies, engorgements. Ces «méthodes» avaient montré en leur temps (maraîchage de ceinture verte des années 60) leur absence de résilience… mais elles font pourtant maintenant le buzz ! En ce moment du moins car «répondant» à la faible accessibilité du foncier…

Inter-cultures pluriannuelles

photo d'un bloc de 9 carrés riche d'une très belle luzerne entre bandes fleuries

En place pour plusieurs années consécutives, les engrais verts en mélange se développent grâce à la seule énergie solaire. Naturellement, par la photosynthèse – et ainsi gratuitement de tous points de vue. La liste des bénéfices est impressionnante :

  • ameublissement du sol en surface et fissuration en profondeur,
  • fertilisation organique et azotée,
  • activité microbienne biodiversité végétale comme animale,
  • abri et multiplication des insectes auxiliaires de nos cultures,
  • rupture du cycle des parasites et maladies des légumes,
  • prévention de l’enherbement
  • etc…

 

Et tout cela en auto-production sur et par la ferme elle-même, qui en devient d’autant plus autonome !

Ce sont des mélanges très diversifiés, que nous avons mis au point au fil du temps par observation, échecs et tâtonnements successifs.

photo d'engrais vert pluriannuel à base de luzerne riche de la floraison de nombreuses plantes semées

Selon leur ancienneté, la saison, la façon dont ils ont été entretenus, l’historique météo, etc… la composition des engrais verts pluriannuels évolue au fil du temps, ce qui est aussi un facteur de biodiversité, donc d’équilibre dans la vie du jardin.

photo d'ensemble du jardin depuis un bloc en engrais vert pluriannuel très développé

C’est une pratique agronomique garante de durabilité, et qui conforte grandement notre autonomie paysanne. Plutôt que comme des jardiniers intensifs, nous nous considérons donc comme des paysans intégrés sur une ferme (= sur un sol et dans un lieu), que nous valorisons tels qu’ils existent, un terroir, un territoire humain.

photo du travail d’un bloc au tracteur près d’un autre en luzerne devant une haie bocagère

Il nous semble que ce système extensif paysan équilibré que nous pratiquons permet d’assurer à long terme

  • la fertilité du jardin,
  • la qualité de ses produits
  • notre autonomie de producteurs,

 

Ainsi que notre revenu de travailleurs paysans… donc la pérennité de la ferme car notre but est non seulement d’y vivre décemment par une production alimentaire de qualité biologique vendue à prix réellement abordable, mais aussi sa transmissibilité… en bon état !

photo générale du jardin illustrant l'ensemble de sa biodiversité paysanne et bio

* * * * *

References
1 replanté quand le voisinage syndiqué « découvrit » que l’une était, depuis incontestablement de nombreuses générations, 50 cm trop près de sa parcelle

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