Les quelques jours de temps sec et ensoleillé ont permis le repiquage de l’épinard,
et la pose d’occultations : Vivien a détaillé la technique à Ambroise,
avec travaux pratiques immédiats
dans le carré de radis botte. Plusieurs planches seront donc bientôt prêtes à recevoir l’échelonnement des semis suivants.
Côté travail du sol,
pas mal de planches permanentes avaient été précédemment «montées» par un passage de butteuse auto-construite, c’était donc le moment de passer le cultibutte (auto-idem) sur certaines, en prévision des repiquages ou semis prévus sur le plan de culture.
Plusieurs planches permanentes aussi ont été déchaumées puis buttées pour y renouveler les bandes fleuries partout où cela était prévu. La souplesse est l’incontestable supériorité du système planche permanente : on peut travailler une seule planche indépendamment de ses voisines, par exemple entre deux carrés en engrais verts que l’on laisse ainsi se développer en place encore plusieurs semaines avant de commencer la préparation de sol qui aboutira à y implanter les cultures de légume prévues.
Ce temps de végétation que le travail individualisé «à la planche» laisse au développement de l’engrais vert en place permet un gain supplémentaire notamment de fertilité. Et «en même temps» la planche destinée à la bande fleurie, elle, sera sous peu fin prête pour que les Biaux Jardiniers y repiquent sans retard leurs mottes de fleurs, apportant ainsi un gain de biodiversité. Technique «souple et tolérante», que le labour, ou toute utilisation d’outil plus large que le tracteur, ne permet pas.
Côté visiteurs,
l’ami Gérard. Gérard a été un des employeur-formateurs du Biau Jardinier lors de l’année de «Tour de France» qui a précédé son installation comme jeune agriculteur par reprise du Biau Jardin de Grannod. Gérard, le maraîcher fondateur du «Champ des Hérissons», est venu quelques jours chez nous sous le prétexte de nous livrer notre semence de poireau population. Ça a été l’occasion de balades, de discussions, et évidemment aussi de tours de ferme. L’occasion aussi pour lui de repérér quelques techniques qui le tentent et d’en tirer quelques photos qui lui serviront d’argumentaire pour convaincre ses associés. Car «le Champ des Hérissons» compte maintenant 4 associés et 4 salariés permanents… dont 7 jeunes 🙂
Côté récoltes,
les Biaux Jardiniers ont arraché les dernières planches de panais
et bottelé les premiers radis. ,Miam… les abonnés aux paniers vont se régaler ! les Biaux Jardiniers aussi.
Ça a été le «baptême du feu» pour Ambroise, nouveau salarié sur la ferme depuis un mois, lui qui avait travaillé une année chez Frédéric, ami maraîcher de Chateaurenard, qui ne cultive que des légumes «qui se repiquent», donc pas de radis !
Début de la fin des légumes-racine d’hiver, timide début des légumes nouveaux du printemps : c’est le début de «la soudure».
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