L’herbe et l’eau… des sujets du moment

Un nouvel orage – sans grêle, merci à lui – est venu arroser la ferme ces derniers jours, et ainsi participer à l’entretien des semis, des repiquages, et des cultures. C’est très gentil à lui ! c’est vrai… mais ça ne suffit bien évidemment pas aux légumes, alors nous complétons selon les besoins des diverses cultures.

Au delà bien sûr d’abord du réseau collectif géré par notre Association Syndicale Agréée, construit par « les anciens » dans les années 1960, mais aussi de notre installation, à savoir au delà

• de l’installation de filtration ^[1]incontournable pour des arrosages économes en eau
• de tout le réseau enterré,
• des tuyaux souples d’alimentation,
• des tubes de distribution sur lesquels nous montons
• des goutte à goutte bas débit et asperseurs à bas débit idem, ^[2]incontournables pour arrosage économe
• des électrovannes qui déclenchent et ferment les arrosages ^[3]incontournables pour arrosage économe
• de la petite console à piles qui transmet le signal
• selon ce que le Biau Jardinier a dicté à la programmation ^[4]parce que oui oui oui, c’est lui qui décide !

l’outil déterminant que nous utilisons pour décider :  arroser…

• oui ou non ?
• quand ?
• combien?

c’est un outil de haute technologie… roulement de tambour… lever de rideau… la gouge !

Car si le pluviomètre, autre outil de haute technologie,

fait savoir quelle quantité est tombée SUR la terre, la gouge, elle, permet « d’aller y voir dedans » ce qui se passe au niveau des racines de la plante elle même. Et cela sans se baisser, si on a fait un modèle assez long, donc « en même temps »

• confortable à l’utilisation et
• mal commode à trimballer tout le temps rangé sur le tracteur.

La gouge, c’est plutôt très utile si on souhaite

• éviter de sacrifier les cultures en apportant trop peu,
• et gaspiller la ressource en sur-arrosant.

À se demander pourquoi ^[5]oui, hein, pourquoi ? les « influenceurs » en vidéo qui incitent le chaland à s’installer « maraîcher » professionnel avec comme « source » d’arrosage un système qui récupère ^[6]quand il pleut… l’eau du toit ^[7]qui est petit… dans une citerne ^[8]qui est minuscule… si… elle n’est pas ruineuse ! ou un bassin ^[9]dont, si il est bien étanché, le quart du stock s’évaporera avant usage… et bien, la gouge, ils n’en parlent à peu près jamais, jamais, jamais.

Cette semaine,les Biaux Jardiniers ont continué bien sûr les arrosages, mais aussi semis, repiquages, binages et récoltes.

La série suivante de maïs doux semé en mottes a été repiquée en place, avec la planteuse rouge.

Les Biaux Jardiniers ont fait quelques petites séances de désherbage manuel sur le rang dans panais et carotte, un carré où la réussite de l’occultation avait été un peu contrariée par les conditions météo et notre trop grande économie d’eau.

L’herbe à la main, quand il y en a beaucoup à « faire », c’est le genre de boulot que certains appellent du « travail à woofers » ou réservent aux porteurs de projet en formation BPREA dans les établissements près de chez eux quand ils sont bénévoles en visite « sur le terrain ». Les Biaux Jardiniers trouvent plus conforme à leur vision du monde du travail de faire ça « en interne ». D’autant que c’est quand même pas si long que ça, et puis, on papote un peu !

Côté travail des ombellifères encore, un deuxième carré mais cette fois-ci tout en carotte, a été semé, et aussitôt re-bâché pour compléter l’occultation en place depuis plusieurs semaines.

Côté récolte, en plus des paniers de la semaine, les Biaux Jardiniers ont fait une grosse expédition de courgette pour cantines et magasins avec Bio À Pro, notre coopérative « qui livre les professionnels.elles de la restauration en direct de nos fermes bio »

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