Dans la semaine dernière, les Biaux Jardiniers ont planté les poireaux pour cet hiver. Avec la planteuse rouge.
C’est une activité du genre assez monotone et qui demande cependant pas mal d’attention car il s’agit de mettre les plants un par un et à leur place exacte dans les pinces de la roue distributrice, pour que celle ci les plante régulièrement à la bonne profondeur
Et comme ça se fait au soleil, un parasol avait été installé : confort… confort… [1]ça n’est pas cette année qu’il aura servi de parapluie !
Les Biaux Jardiniers ont ensuite arrosé pour que les plants reprennent, et peu après, l’eau du ciel a aussi apporté sa participation, alors la culture a rapidement démarré.
Dans le même genre d’activité, quelques jours plus tard, les Biaux Jardiniers ont repiqué un semis de maïs doux.
Pour l’un comme pour l’autre, bientôt donc le premier binage… Dans un des carrés de carottes, un premier binage a été fait : avec la bineuse de précision.
Cette semaine, il y a aussi eu récolte d’une première variété de pommes de terre..
Les cultures de légumes de début de saison terminent l’une après l’autre, certains engrais verts hivernants arrivent eux aussi en fin de course, c’est donc le moment de préparer la suite : après broyage soigneux et déchaumage de surface les Biaux Jardiniers ont donc monté les planches permanentes « un peu partout ». Le système planche permanente a dans la pratique l’énorme avantage de la souplesse dans les détails : une (ou ici deux !) planches de légumes peuvent continuer leur vie entre des planches buttées.
La butteuse auto-construite a donc été mobilisée. Un autre très grand intérêt du système planche permanente est le recours systémique à des outils NON-rotatifs ( = simples + économiques) non violents pour la vie du sol… et rapides au travail – ce qui est aussi un bénéfice pour le travailleur de la terre !
Les entretiens « de routine » suivent leur cours dans les cultures d’été sous tunnel, tomate bien sûr et aussi concombre par exemple, que nous continuons à cultiver eux aussi sur planche binée manuellement, pour permettre à certains auxiliaires d’avoir accès à de la terre nue pour s’y nymphoser et donc s’installer « à demeure » dans nos tunnels. Seule l’allée permanente est couverte d’une toile tissée.
En plein champ, les bouts des carrés dans les grandes allées ont été broyés pour aider à l’aération du jardin, faciliter nos circulations et favoriser la végétation du trèfle blanc nain, très bon couvre-sol dont les fleurs attirent bien des butineurs.
Et puis ? Hé bien ma foi, 5 ou 6 jours après la plantation des poireaux, les arrosages par « l’eau des maraîchers » et aussi « l’eau du ciel », la culture était bien repartie… et les graines d’adventices, latentes dans le sol pour cause de grosse sécheresse, elles aussi ! Vu de loin « en passant », ça pouvait faire illusion, mais vu de près, nos deux principaux ennemis de l’été passaient à l’attaque : panic avec son cornet vert
et les jeunes pourpiers rouge foncé.
Le Biau Jardinier a dégainé sa herse étrille à ressorts
et un premier passage a été délicatement réalisé
en attendant le deuxième, qui ne devrait pas tarder… si les cieux sont favorables.
Côté bandes fleuries pour les auxiliaires de nos cultures, ça va plutôt bien,
et coté fertilité à long terme du jardin, nos pratiques Bio EXtensives à base d’engrais vert pluriannuel très diversifié nous gratifient en ce moment d’une bien belle floraison.
* * * * *
↑1 | ça n’est pas cette année qu’il aura servi de parapluie ! |
---|