On a beau savoir que la vie çà arrive toujours là. On a beau le savoir même dès le début.
C’est dur…
Le Biau Jardinier a déjà eu l’occasion de parler de son pote Yvon dans différents articles.
Par exemple dans cet article ici Et aussi dans celui là.
Pour saluer la mémoire d’Yvon (« un ami de 45 ans » aurait dit – dans un sens différent – un ancien président) le Biau Jardinier offre aux visiteurs de son site un texte Bio d’Yvon, et deux photos d’Yvon (une de chaque coté de l’objectif).
Le texte
c’est une phrase d’Yvon, alors président du CIVAM régional, et cheville ouvrière de la démarche d’accueil pédagogique « Racines« . Elle a été prononcée en 1996 lors de son mot d’accueil des premières journées nationales de « manger bio ». « Manger bio », ceux qui ont vu le film « Nos enfants nous accuseront » se souviennent sans doute de la commune de Barjac (30) et de son maire, et de cette démarche.
« …Pour nous, la Terre, c’est une responsabilité heureuse, non pas à dire, mais à faire exister concrètement, dans une aussi banale, aussi fondamentale activité que celle de manger. L’écologie n’est pas une chose triste, la responsabilité n’est pas une chose triste. Il nous faut savourer et y prendre plaisir. Pour nous «manger bio», c’est entrer joyeusement dans cette responsabilité. »
Deux photos
Yvon photographe
Prise le 31 janvier 1972, elle montre l’une des facettes d’un des talents d’Yvon : l’activité concrète d’opérateur photographique exercée comme profanateur multirécidiviste du PC atomique du Mont-Verdun (69).
On peut d’ailleurs lire des détails sur cette action ici, de celles que l’on a peut-être oubliées. Et lire une étude d’ensemble là. À remarquer que d’une personnalité œcuménique lyonnaise n’a été immortalisée, dans l’émotion de ce cadrage, qu’une partie de la gabardine beige.
Yvon top model
Une photo plus récente dans le cadre d’une opération de soutien aux paysans en vente directe, montre une autre facette des talents d’Yvon : l’activité concrète de modèle photographique.
Dans tous les cas, texte comme photos, rien à rajouter. Sinon de l’inutile…
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