Alors que des tracteurs de l’agriculture dite « majoritaire » ou « conventionnelle » sont garés – librement et fort probablement sans perspective de PV – sur autoroutes et nationales, ou s’apprêtent à « produire » des bouchons sur certains rond-points stratégiques, ou « se lancer » dans des opérations escargot de Bourgogne, voire à brûler déchets chimiques ou matière organique sur le bitume des Directions de… l’Environnement (rappel local) – très probablement sans risque de matraque ou lbd, d’insulte ministérielle ou de poursuite; comme d’hab [1]contrairement à des saligos-écolos-terroristos qui campent dans des arbres, se collent quelques minutes sur périphs’ ou décorent de peinture à l’eau la façade d’une annexe … Continue reading
et bien les tracteurs du Biau Jardin de Grannod consomment, en Bio, du GNR… l’énergie rare dont, selon la revendication des tracteurs bloquants et puissants, ça n’est pas son consommateur mais le budget de l’état qui paiera l’augmentation [2]« Cher contribuable, merci » dirait le Canard Enchaîné et le fait Marc Fesneau
Peu de GNR. Très peu puisque :
sol vivant car cultivé en Bio = terre souple => petit besoin de puissance => petite conso d’énergie.
Rappel généraliste mais souvent oublié : la plus grosse part de la consommation d’énergie fossile de l’agriculture conventionnelle est due à la fabrication des engrais chimiques et des pesticides chimiques de synthèse. Et celle pour la potabilisation de l’eau est en prime, mais financée – de plus en plus, lire ici – par le buveur d’eau potable, qui subit.
Oui, les Biaux Jardiniers font donc les premières préparations de sol en plein champ. En ce début 2024 – après automne puis début d’hiver vraiment arrosé – à peu près aux mêmes dates que l’année 2023 avec un hiver très sec et qu’en 2022 avec un hiver assez sec aussi.
- Peu de grosses pluies ces derniers jours,
- quelques journées dégagées et ventées
- des planches permanentes, donc jamais tassées par les roues de tracteur
- des cultures d’engrais verts hivernés
ont laissé une terre en assez bon état pour que Matthieu décide « d’y aller » : en ces saisons, l’expérience prouve qu’il vaut mieux s’adapter à ce que dicte la terre – même un jour de préparation-distribution de paniers et livraison – et « y aller quand ça demande » plutôt que d’attendre un peu que ce soit plus confortable… et trop tard.
Les Biaux Jardiniers y sont donc allés, ce qui est d’autant plus facile que la technique de travail en planche permanente permet de préparer n’importe quelle planche indépendamment de sa voisine. C’est donc possible de se limiter aux seules dont il y a besoin selon le plan de culture.
L’essai d’engrais vert gélif pour les planches de plein champ qui recevront les toutes premières mises en places a été assez concluant, en tout cas assez efficace cette année. Et malgré la faible qualité du semis qui avait été « compliqué » par la météo d’automne et les approximations inhérentes à un essai.
Matthieu a donc passé le broyeur
partout où il y avait besoin… et pas à côté.
=> Parlons mécanique, gros sous et « sur-équipement » des Biaux Jardiniers : ce broyeur a été acheté neuf il y a plus de 25 ans, peu après converti au triangle d’attelage rapide, puis normalement entretenu, et a bénéficié d’un petit rajeunissement/consolidation il y a 2 ou 3 ans. Et il va très bien, merci pour lui !
Puis Vivien a commencé à déchaumer, avec le rotovator : défaire les racines des végétaux broyés en place, tout mélanger avec la terre mais seulement en surface et sans affiner la structure. En maintenant donc l’outil assez en hauteur avec le relevage du tracteur, et en avançant relativement rapidement.
Le but : un mélange homogène, bien aéré pour une bonne assimilation par la vie microbienne du sol.
=> Parlons mécanique, gros sous et « sur-équipement » des Biaux Jardiniers : ce rotovator a été acheté neuf il y a plus de 40 ans… normalement entretenu, puis converti au triangle d’attelage rapide, puis normalement entretenu, et a bénéficié d’un petit rajeunissement/consolidation il y a 5 ou 6 ans. Et il va très bien, merci pour lui !
Prochaine opération : monter la planche permanente avec un passage de la butteuse auto-construite.
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Quoique semblent faire croire les panneaux routiers mis à l’envers [3]qui promis juré lors de cette opération, on les remettra en place nous-mêmes fin novembre 2023 :
la Bio, c’est le bon sens !
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| ↑1 | contrairement à des saligos-écolos-terroristos qui campent dans des arbres, se collent quelques minutes sur périphs’ ou décorent de peinture à l’eau la façade d’une annexe ministérielle, etc… avant intervention policière musclée puis judiciaire coûteuse |
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| ↑2 | « Cher contribuable, merci » dirait le Canard Enchaîné et le fait Marc Fesneau |
| ↑3 | qui promis juré lors de cette opération, on les remettra en place nous-mêmes fin novembre 2023 |
