Ça y est, il est enfin tombé de l’eau du ciel. De l’eau qui aura mouillé la terre qui en avait grand besoin : prés et champs en sont assez contents. Et de l’eau, il peut en revenir… de préférence dans quelques temps parce que ce serait bien qu’on puisse faire ce qu’il y a à faire au jardin maintenant qu’il a été bien arrosé… Mais oui, il peut en revenir, de l’eau : il y a encore de la place… même le bassin qui récolte les eaux du quadri-tunnel est bien loin d’être plein !
Bien sûr le moment orageux était accompagné de quelques glaçons de grêle, mais suffisamment peu pour ne pas faire de vrais dégâts. Mais cet orage, il inquiète les Biaux Jardiniers qui se souviennent de leur vieux voisin Paul et de sa maxime : quand le premier orage de l’année tourne tout autour dans le coin, si on l’a pas, on n’en aura point, et si on l’a, on les aura tous… L’an dernier, « on l’avait pas eu et on n’en a plus point eu ». 2023 est devant nous…
Dans les tunnels, ça pousse calmement. Certains radis commencent leur carrière,
et sur planche paillée laitues et autres batavias s’apprêtent à vraiment démarrer.
Les Biaux Jardiniers ont fait le deuxième binage manuel dans le tunnel de carotte botte avec la roue sarcleuse,
et dans le tunnel de navet botte et chou pointu avec la râpette. C’est bien vrai : sans chimie ET sans adventices, pour biner à la main, des outils… y’en a plein plein…
Sous tunnel il y a aussi des engrais verts qui ne devraient pas tarder à « exploser » en végétation. Bien jolis pour des qui ont été semés « à l’arrache en 2*2 » (méthode paysanne, bio locale et auto-construite à la ferme !)
En plein champ, le mélange hiverné, joliment développé, ainsi que les buttes montées il y a peu
comme le mélange pluriannuel riche de biodiversité
devraient apprécier l’arrosage naturel reçu juste à point : après les deux binages récents à la herse étrille.
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