- Les conditions de sol en toute fin de semaine dernière n’étaient évidemment pas « idéales », mais… « correctes pour la saison ».
- La météo prévoyait de nouvelles pluies le samedi.
Alors… J’y vas t’i ? j’y vas ti pas ?? Le Biau Jardinier y est allé :
- avec son Kubota (qui atteindra la majorité civique l’an prochain),
- avec son rotovator (qui a dépassé les 40 annuités au travail).
Et il a passé l’outil en surface, pour entamer la préparation des planches qui recevront les premières plantations de plein champ : certaines avaient des engrais verts tout petits, d’autre plus développés. Et résultat des courses, si, « tout en bas » il n’aurait vraiment pas fallu que ce soit un peu plus mouillé,
un peu partout ailleurs, le résultat était plutôt joli.
Comme chaque fois en ces circonstances, les Biaux Jardiniers sont vraiment très heureux de faire des engrais verts systématiquement derrière toutes les récoltes d’automne, même si en semis tardif, on se dit « pfiou, ça va pas vraiment faire grand chose, c’est un peu bête de travailler pour si peu de pousse » et bien non : une plante qui se développe, aussi peu que peu, et bien ça boit de l’eau de la terre, aussi peu que peu, ça limite l’érosion hivernale, hé oui, aussi peu que peu… et ça fait déjà ça de mieux quand on veut reprendre la planche en janvier (pour garnir les paniers quelques mois plus tard).
Et comme chaque fois en ces circonstances, les Biaux Jardiniers sont vraiment très heureux de s’être lancés il y a près d’un quart de siècle en psystème lanche permanente : ne devoir travailler que la terre de la planche elle-même, qui n’a pas subi le tassement par les roues de tracteur, rouler sur des allées portantes, et bien côté difficulté de travail des sols en hiver… ça fait déjà ça comme ennuis en moins quand on veut reprendre la planche !
Et comme de plus le système planche permanente nous permet de ne travailler que les seules planches prévues par la rotation, pas une de plus, et bien juste à côté,
- des planches peuvent continuer à faire pousser des légumes pour les paniers de nos abonnés
- des planches peuvent continuer à faire pousser des engrais verts pour fissurer et enrichir la terre.
Et le lendemain ? Plouf : 23 mm de l’eau du ciel sont descendus sur le jardin. Et le surlendemain ? Re-Plouf : 23 mm de l’eau du ciel sont descendus sur le jardin.
La météo avait eu raison. Le Biau Jardinier aussi !
Reste maintenant à guetter les cieux (et la terre !) pour déterminer quand est ce qu’il sera possible de passer la butteuse pour donner du relief à la planche, avant de la fissurer avec le cultibutte, puis de faire les passages de finition, avant de semer ou repiquer.
Livraison de racines d’endives.
Les endives que nous produisons sont issues de racines que nous achetons en groupement comme adhérents de l’association « Pas chicon que cha« .
Créée en 2010, l’asso regroupe conventionnels et Bios, en deux filières, avec des fournisseurs (et des tarifs !) différents. Chaque maraîcher commande selon ses besoins propres dans un planning de livraisons commun, élaboré en groupe et en concertation avec les producteurs Bio qui nous fournissent. Et pour rationaliser le transport, les livraisons se font en plusieurs lieux volontaires choisis où les adhérents proches viennent chercher leur commande.
Depuis cette saison, Matthieu a pris en charge un point de livraison sur la ferme.
Vers 19 heures, il faisait bien nuit quand le camion, après passage dans le chemin boueux, (non stabilisé et pas mal défoncé) qui fait fonction d’accès à la ferme, est entré dans la cour, boueuse elle aussi (mais correctement stabilisée). C’était comme prévu la fin de sa tournée. Le déchargement s’est fait tranquillement,
par piles de 2 palox bois
qui sont rangés au fur et à mesure à côté,
dans un coin où il sera facile pour le Biau Jardinier de les reprendre pour les charger dans le fourgons de chacun des collègues inscrits qui passera le lendemain.
Et une fois la dernière pile descendue
le livreur a fermé les portes pour repartir ? NON !
Et pourquoi non ?
Parce que dans un autre endroit de notre cour de ferme, attendent des palox vides : ceux que les collègues ramènent au fur et à mesure lors de chacun de leurs voyages d’approvisionnement. Matthieu les range en piles un peu hautes, et serrées pour que ça gêne au minimum durant leur stockage chez nous. Ça peut durer un peu puisque on attend qu’il y en ait un nombre suffisant pour faire un camion complet. Un ramassage est alors organisé lors d’une tournée de livraison pour, à la fin, remplir un camion pour rendre les « emballages ».
Dans la journée, Matthieu les avait préalablement disposés par piles de 2, dans le bon sens pour les fourches et assez éloignées les unes des autres
pour faciliter le chargement de retour.
Pas chicon que cha !!
=> Des idées de recette d’endive, photos et infos de la culture de l’endive, dans notre fiche-légume endive !
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